Parmi la forêt de coupes, dont celles des 20 Grands Chelems, que le Bâlois s’en est allé cueillir dans le vaste monde, laquelle choisir? Les 8 de Wimbledon, 1 record sur son gazon fétiche de Londres? Les 6 à l’Australian Open, les 5 à l’US Open, les 6 Masters, les 103 tournois ATP, la Coupe Davis, la médaille d’or olympique?
Chaque triomphe a son parfum d’éternité, mais gardons, parce qu’elle resta la seule, la victoire à Roland-Garros en 2009. La terre battue n’est pas la surface de Federer, il souffre dans les rallyes dont raffolent les mangeurs d’ocre. Le 7 juin, il gagne cependant une finale perdue cinq fois auparavant. Sans ce trophée, grâce à l’élimination en huitièmes de finale d’un Nadal diminué qui l’avait fait fondre en larmes quatre mois plus tôt en Australie, une tache serait restée. Lever les bras à Paris fut une libération que des voltigeurs comme Sampras ou McEnroe n’ont pas connue.
>> Lire aussi: 12 personnalités rendent hommage à Roger Federer
Ce fut le 14e Grand Chelem, record de Sampras égalé. Ensuite, avec la concurrence toujours plus affirmée de Nadal et Djokovic, les succès furent plus clairsemés, la moisson moins drue. Mais que de coupes, Roger!
>> Retour sur le parcours de Federer en 5 sets:
- La légende Roger Federer (1/5): un enfant passionné par les jeux de balle
- La légende Roger Federer (2/5): un adolescent colérique et sous pression
- La légende Roger Federer (3/5): un début de carrière entre doutes et quête du Graal
- La légende Roger Federer (4/5): le maître incontesté
- La légende Roger Federer (5/5): la consécration