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Dossier couple

Sarah Atcho: «Notre rencontre a été comme une évidence»

Fraîchement fiancés, Sarah Atcho et Arnaud Jaquier se marient l’été prochain. Après quatre ans de relation, ce «couple cocon» attend la nouvelle loi suisse pour prendre leurs deux noms, symbole de leur symbiose.

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Sarah Atcho et Arnaud Jacquier

L’athlète Sarah Atcho et Arnaud Jaquier sont ensemble depuis quatre ans. Ils posent ici dans une voiture, un clin d’œil au début de leur histoire d’amour. Le mariage est prévu à l’été 2023.

François Wavre | lundi13
Jade Albasini

A 27 ans, l’athlète romande qu’on ne présente plus est un volcan qui crépite alors que son futur mari est une force tranquille. «Tu apprends à t’adapter à l’autre, à voir le monde à travers ses yeux», commence la sportive. Ils partagent suffisamment de valeurs pour se construire à long terme: le sens de la famille, l’importance de communiquer et le respect de l’autre. «Selon votre typologie, on serait un couple cocon mais qui évolue vers le couple compagnonnage avec des projets communs», annoncent-ils.

Tout commence en 2018. Arnaud aperçoit la sprinteuse lors d’un événement. Il tombe sous le charme et la contacte sur Instagram. Son message tape dans l'œil de la jeune femme. «C’était simple mais très bien écrit, à des kilomètres de la drague lourde! Il disait qu’il avait apprécié mon énergie et aimerait me rencontrer.» Intriguée, elle n’est pas contre, mais son désir de liberté après une rupture compliquée l’empêche de se précipiter dans une nouvelle aventure. Persévérant, Arnaud, qui travaillait à l’époque dans le management du sport, l’invite dans le cadre d’un rendez-vous professionnel. «Mes potes étaient surpris à quel point j’étais entreprenant, mais j’avais une intuition», raconte le jeune homme, plutôt introverti en général.

Sarah Atcho

Alors qu’ils viennent de s’installer à Saint-Prex (VD), la sportive romande Sarah Atcho et son futur mari, Arnaud Jaquier, posent sur les rives du Léman.

François Wavre / lundi13

Une complicité intacte

Le premier contact fait des étincelles. Le feeling passe. Et ils ne se quittent plus pendant plusieurs semaines. «On ne faisait que de rigoler ensemble. On passait des nuits blanches à refaire le monde dans une voiture, car on habitait encore chez nos parents», avouent-ils en souriant. 

L’heure était à la présentation à la belle-famille. «Mon père m’avait avertie: il ne voulait plus rencontrer des copains temporaires mais mon futur mari», confie Sarah Atcho, sûre de son partenaire. Il y avait comme une évidence dans leur rencontre. Ils font tout à deux. Quand elle part à Saint-Gall pour son entraînement, lui décide de réaliser un master en marketing du sport à Zurich pour qu’ils restent ensemble. Le confinement, ils l’ont traversé en duo, sans accroche. «On était vraiment bien! On a même hésité à fonder une famille, mais finalement, c’était un peu tôt.» Durant cette période, Arnaud s’est occupé du sponsoring de Sarah. «J’étais sa secrétaire, son ostéo, son psy et son masseur, réalise-t-il, amusé. Notre seule règle, c’était de ne pas parler du job après 18 heures.» L’équilibre était tout trouvé. 

Cependant, pour réaliser leurs rêves d’être propriétaires avant 30 ans, ils choisissent de passer la deuxième vitesse. Arnaud devient «brand experience coordinator» dans l’horlogerie. «On s’entraide dans l’évolution de nos carrières!» Alors qu’ils viennent d’emménager à Saint-Prex, ils pensent créer un projet pour parler du quotidien d’un couple mixte en Suisse: lui est Vaudois, Sarah porte en elle les cultures ivoirienne et marocaine. «C’est un point sensible dans notre relation et on aimerait bien partager notre vécu pour sensibiliser les gens.» Une histoire d’amour, au sens large. 

>> Lire aussi: Le couple, la dernière frontière (éditorial)

Par Jade Albasini publié le 9 décembre 2022 - 08:52