A l’approche de l’été, c’est tout une fourmilière qui s’agite dans les champs, les vignes et les vergers. Les travailleuses et travailleurs saisonniers sont de retour pour le soin des cultures, la récolte et la cueillette. Une main-d'œuvre essentielle, car sans ces petites mains, difficile de remplir nos assiettes de légumes et de céréales du coin – sans parler du vin. C’est d’autant plus vrai en agriculture bio, où beaucoup de travaux doivent être faits à la main: par exemple, le désherbage, puisque les herbicides sont interdits.
Et comme tout ce qui est précieux, cette main-d’œuvre se fait rare! Le nombre d’employés dans l’agriculture ne fait que régresser depuis plus de 25 ans. En 1996, on comptabilisait 225 000 emplois alors qu'en 2022, 149 600 personnes étaient actives dans la branche agricole, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique.
Dans le huitième épisode de son immersion, la journaliste et nutritionniste Rachel Richterich est partie à la rencontre de Matthieu Glauser, à Champvent, dans le Nord-vaudois. L’agriculteur et coprésident de Bio Vaud a sa petite idée sur ce qui coince.
>> Écoutez les autres épisodes de la série «Le ver(t) dans l'assiette?»
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