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Anti-blues: dix personnalités nous donnent leurs conseils

Difficile d’être au sommet de sa forme en janvier. D’autant plus que le contexte général a rarement été aussi anxiogène. Qu’à cela ne tienne! Un bouquet de personnalités qui mordent la vie à pleines dents nous expliquent comment elles gardent le moral.

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Anti-blues: dix personnalités nous donnent leurs conseils

En haut à gauche, Jérémy Seydoux, puis Jérome Aké Béda et Phanee de Pool. En bas à gauche, Martina Chyba puis Nuria Gorrite en enfin Eddy Baillifard.

VALENTIN FLAURAUD / VFLPIX.COM
Carré blanc
Mary Vakaridis


Et vous, comment ça va? Si vous répondez: «Bof, pas trop le moral ces temps-ci», ne vous inquiétez pas, vous n’êtes de loin pas seul(e). Janvier et ses implacables 31 journées, aussi courtes que glaciales, représentent un défi pour nombre d’entre nous. L’apathie après la frénésie des Fêtes, le creux de l’hiver, les cimes ensoleillées de février dont on se souvient comme d’un mirage… Ambiance. Nous vous ferons grâce d’une actualité passablement anxiogène (crise, guerre, climat et virus) pour passer immédiatement au remède: ce dossier conçu comme un guide anti-blues. 

Ce numéro est à conserver en lieu sûr, car il pourra certainement vous servir à plus d’une occasion dans les mois qui viennent. Nous avons réuni un bouquet de personnalités qui ont en commun de mordre la vie à pleines dents. Ces personnages qui vous accompagnent au quotidien et que vous aimez se présentent dans ces pages sous leur jour le plus lumineux. Nous les avons interrogés afin de percer les mystères de leur bonne humeur souvent à toute épreuve. Et puis nous avons recensé des trucs de santé imparables pour retrouver la forme, des blagues vraiment drôles, des films et des séries que l’on peut voir 100 fois en riant à chaque nouvelle vision. Bref, de quoi vous redonner le moral et vous permettre de vous lancer dans cette année 2023 rempli d’énergie et le sourire aux lèvres.


Phanee de Pool

Auteure-compositrice et chanteuse, Bienne, 33 ans

La chanteuse Phanee de Pool pose pour un portrait dans le studio de l'Illustre a Lausanne. (VFLPIX.COM /Valentin Flauraud)

Phanee de Pool, 34 ans, est chanteuse et auteure-compositrice. Elle sera notamment à l’affiche du Corbak Festival, à La Chaux-du-Milieu, le 25 mai.

VALENTIN FLAURAUD / VFLPIX.COM

«Un chocolat chaud maison et du vieux jazz sur vinyle»

Phanee de Pool, avez-vous un truc imparable pour contrer une baisse de moral? «Ecouter du vieux jazz sur des vinyles en buvant un chocolat maison. Je le fais avec du lait d’avoine où je fais fondre du chocolat noir. Si c’est un peu amer, on peut rajouter du sucre.» Le blues hivernal, l’auteure-compositrice et chanteuse ne sait plus ce que c’est depuis novembre 2021. L’artiste biennoise a en effet adopté un chien des rues, une femelle nommée Leone, il y a un peu plus de treize mois. «Avec une telle compagne, vous ne vous morfondez jamais durant l’hiver, parce qu’il faut trouver de beaux endroits pour aller la promener. Je monte souvent au-dessus du brouillard, au Chasseral et dans le Jura bernois, où habitent mes parents.» Cet animal a bien galéré avant de trouver un foyer chaleureux. «Leone était une chienne errante en Sicile. Une famille l’a ramenée à Milan mais l’a ensuite abandonnée. Je l’ai adoptée auprès de l’association qui l’avait recueillie. Il a fallu quelques mois pour l’apprivoiser. Et maintenant, elle est adorable.»

Dans une autre vie, Phanee de Pool a été policière. Elle rit à ce souvenir. «Mes collègues ont vite compris que je ne serais pas celle qui met le plus d’amendes de tout le canton.» Sa joie de vivre et son espièglerie ont cependant fait mouche. «J’étais douée pour désamorcer les situations de crise. On m’appelait pour ce genre de cas, car j’avais la faculté de dénouer la tension en jouant sur le côté comique.» Ce début d’année, l’artiste remonte sur scène dès le mois de janvier, les 10 et 11 à Illzach, en Alsace, et le samedi 21 à Domdidier (FR), à L’Aulahop.

>> Découvrez Phanee de Pool en concert: https://phaneedepool.com/en-scene/


Jérémy Seydoux

Rédacteur en chef de Léman Bleu, Genève, 26 ans

Jérémy Seydoux

Jérémy Seydoux est entré à Léman Bleu en 2014 comme chroniqueur. Présentateur du téléjournal notamment, il en est devenu le rédacteur en chef en 2022.

VALENTIN FLAURAUD / VFLPIX.COM

«Faire de la vie une fête»

«Quand j’ai des soucis, ce qui m’aide le plus est d’en parler avec des personnes de mon entourage. Les échanges les plus fructueux ont lieu avec des gens qui évoluent dans des milieux professionnels très éloignés du mien. Les conversations que nous avons alors m’apportent beaucoup de recul et me remontent tout de suite le moral.» Rédacteur en chef de Léman Bleu, Jérémy Seydoux se dit comblé par son sort. «En tant que journaliste, je fais un métier privilégié qui permet de rencontrer sans cesse des gens extraordinaires, qu’ils soient ou non connus.» 

Le Genevois n’en reste pas moins sensible au sort des gens qui rencontrent davantage de difficultés que lui. «Je n’ai pas de conseils à donner, si ce n’est d’essayer de profiter au mieux de chaque jour. Personnellement, j’ai eu énormément de chance, car j’ai l’impression d’avoir aujourd’hui trouvé ma place dans ce monde.» Jérémy Seydoux, presque 2 mètres de haut, y mord la vie à pleines dents sans ménager son énergie. «Mon père, qui est entrepreneur, m’a donné ce goût de l’action, un antidépresseur efficace.» Il est le premier à honorer chaque occasion de célébrer ou à se laisser happer par une sortie à l’opéra. Pour le jeune homme de 26 ans: «La vie doit être une fête.»


Nuria Gorrite

Conseillère d’Etat du canton de Vaud, Lausanne, 52 ans

Nuria Gorrite

Elue en 2012, la conseillère d’Etat chargée des Transports et de la Culture adore les Pixies.

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«Le bruit de la pluie et autres petits bonheurs»

Comment allez-vous, Nuria Gorrite? «Ça va super bien!» Dans ses fonctions autant qu’à la ville, la conseillère d’Etat vaudoise déborde d’une énergie communicative. «Attention, n’allez pas croire que tout est toujours facile. Les politiciens ne sont pas des robots. Comme tout le monde, j’ai aussi mon lot d’épreuves à surmonter.» Ministre chargée de la Culture, des Infrastructures et des Ressources humaines, cette femme d’action a des idées très claires sur ce qu’elle attend de la vie. «La recherche du bonheur est une quête totalement illusoire. Beaucoup de gens ont de la peine à boucler leurs fins de mois alors qu’ils triment tous les jours en gérant de front le travail et la famille. Face aux réalités quotidiennes, l’impératif de plénitude n’aboutit qu’à l’épuisement moral. En revanche, ce qui fait sens, c’est de rechercher les petits bonheurs, les choses qui nous font du bien.» Le froid est par exemple pour elle l’occasion de s’enrouler dans une couverture sur son canapé pour se plonger dans la lecture, avec une infusion à la cannelle. «J’apprécie ces moments privilégiés.»

Cette Suissesse d’origine basque espagnole est une amie de l’hiver. «C’est la saison la plus intense. Le lac Léman prend des couleurs extraordinaires. J’adore l’orage. J’aime le bruit de la pluie et l’odeur du sol détrempé.» Sa playlist? «Les Pixies et d’autres groupes rock. Je suis une fille des années 1980. Rien ne vaut le morceau «A Forest» de The Cure à fond dans les écouteurs pour aller se promener dans le mauvais temps.»


André Borschberg

Entrepreneur et cofondateur de H55, Sion, 70 ans

André Borschberg

André Borschberg n’a nullement l’intention de lever le pied.

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«Exercer une activité qui a du sens»

Avec la start-up H55 qu’il a cofondée en 2017, André Borschberg développe des solutions pour faire voler des avions sans recours aux énergies fossiles. Une technologie basée sur son système de propulsion électrique a séduit, au printemps 2022, l’un des plus grands constructeurs de moteurs d’avions du monde, le groupe américain Pratt & Whitney. Celui-ci va en équiper une nouvelle génération d’avions régionaux hybrides. «C’est une grande satisfaction de voir une compagnie leader mondial dans son domaine s’intéresser à un nouveau type de produit venant d’un petit pays comme le nôtre.» 

Le pilote et ingénieur qui a signé, en compagnie de Bertrand Piccard, le plus long vol à l’énergie solaire électrique de l’histoire, aux commandes de Solar Impulse, poursuit: «Contribuer à la résolution de la crise climatique est une tâche qui fait du sens. Ce travail m’apporte un grand bonheur.» Cette quête de sens se révèle une motivation largement partagée notamment chez les jeunes. Après une présentation de H55 que le Valaisan a effectuée au Canada, à Montréal, quelque 150 candidatures spontanées sont arrivées chez la firme. Une entreprise qui cherche par ailleurs à recruter 45 collaborateurs en Suisse.

Même si André Borschberg a maintenant dépassé l’âge de la retraite, il n’a nullement l’intention de lever le pied. «C’est un sentiment grisant de pouvoir faire avancer les choses, pour rendre le monde plus responsable.» Au chapitre de l’équilibre, cet aventurier privilégie les choses simples: «Pour me ressourcer, je me tourne vers la nature. Je pratique aussi le yoga et la méditation, des techniques qui m’ont permis de voler seul, non-stop, cinq jours et cinq nuits avec Solar Impulse.»


Silke Pan

Acrobate, Aigle (VD), 49 ans

Silke Pan

Silke Pan, un destin et une force hors du commun.

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«Accepter ce que l'on ne peut pas changer»

«Face aux épreuves, il faut devenir son propre coach. Le bonheur, ça se construit. Si on le veut vraiment, on peut aller le chercher. Le meilleur moyen d’y parvenir, c’est le travail qui permet de reconstruire son estime de soi.» Aussi douce qu’amicale, Silke Pan sait de quoi elle parle. Acrobate de cirque, cette femme a fait en 2007 une chute de trapèze qui l’a laissée paraplégique. Depuis deux ans, elle est de retour sur scène avec un numéro où elle enchaîne des prouesses effectuées à la seule force de ses bras. Cette professionnelle du spectacle l’affirme avec simplicité: «Maintenant, je suis heureuse.»

Avant de repartir à pleine vitesse dans l’année qui commence, Silke Pan a eu une actualité chargée ces dernières semaines. Sanglée dans un exosquelette robotique, l’artiste a présenté à Lausanne un spectacle de danse sur une chorégraphie d’un danseur du Béjart Ballet, Antoine Le Moal. L’Aiglonne figurait aussi au programme du cirque de Noël Lieberum, en Allemagne. Elle a en outre participé au Festival international du cirque Auvergne Rhône-Alpes Isère à Grenoble, qui a accueilli près de 20 000 personnes.

L’acrobate garde de son accident des douleurs contre lesquelles la médecine ne peut rien. Elle les apprivoise grâce à la pratique de la méditation. «Je fais des exercices de visualisation où la souffrance s’extirpe de mon corps et se dissout comme un nuage dans le ciel.» Quelle leçon de vie tire-t-elle de son expérience? «Il faut accepter ce que l’on ne peut pas changer et se fixer de nouveaux objectifs à atteindre.»


Jérôme Aké Béda

Patron et sommelier à l’Auberge de l’Onde, Saint-Saphorin (VD), 60 ans

Jérôme Aké Béda

Jérôme Aké Béda: «Je suis toujours de bonne humeur!»

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«Passer du temps avec mon âme sœur»

«Je suis toujours de bonne humeur. J’ai décidé de prendre la vie du bon côté. C’est ma philosophie.» Patron de l’Auberge de l’Onde à Saint-Saphorin où il est aussi sommelier, Jérôme Aké Béda n’a pourtant pas choisi un métier facile. Ce natif d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a fait une école hôtelière avant de débarquer en Suisse dans les années 1990 à l’âge de 26 ans. Il embrasse une carrière dans la restauration, sans craindre ni les horaires impossibles ni la charge de travail. Lorsqu’il découvre le cadre magique de Lavaux, il décide de ne plus jamais le quitter. D’autant plus qu’il s’est pris de passion pour l’univers du chasselas. Une ferveur qui l’a mené à l’excellence. En 2015, il est désigné «Sommelier de l’année» par le guide GaultMillau. Sa consécration fera le tour du monde.

Des décennies de nuits à cinq ou six heures de sommeil n’ont en rien entamé son enthousiasme. Son secret relève du romantisme. «Lorsque j’ai une baisse de moral, ça ne dure jamais longtemps grâce à ma dulcinée. Tout le monde la surnomme Chanchan. Quand je suis avec elle, tout va bien.» Le sommelier-restaurateur profite de ses jours de congé pour aller au théâtre avec sa compagne. «Différents amis ont des salles de spectacle sur la Riviera. On essaie d’assister à un maximum de productions.» Et puis bien sûr, il y a le chasselas. «Je ne manque jamais une dégustation. On y fait plein de rencontres dans ce cadre magnifique, au milieu des montagnes. C’est l’occasion de faire des découvertes utiles pour mon travail, comme de passer des moments enchanteurs.»


Martina Chyba

Journaliste et écrivaine, 57 ans

Martina Chyba

Martina Chyba: «C’est ça, le privilège de l’âge: on se déglingue, mais on gagne en sérénité.»

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«Mon elixir magique, c'est l'art»

Pour le public, Martina Chyba s’illustre par ce dynamisme à toute épreuve qui infuse tout au long de ses chroniques paraissant dans divers médias. Où trouve-t-elle toute cette énergie? «Mon élixir magique, c’est l’art. La visite d’un musée me permet de me ressourcer instantanément. Il y a des œuvres qui accompagnent toute ma vie.» Née de parents qui ont fui la Prague communiste pour se réfugier en Suisse, la journaliste de la RTS est une fan d’Egon Schiele. Ce peintre connu pour ses silhouettes vibrantes mais en souffrance a vécu autour de 1900 à Vienne. Cette ville était à l’époque la capitale culturelle de l’Europe centrale. «Le parcours d’Egon Schiele résonne sans doute avec mon histoire personnelle, poursuit-elle. L’art, c’est pour moi une joie, que je raconte dans mon dernier livre.» Intitulé «Rendez-vous» (Ed. Favre), ce roman raconte les tribulations d’une Genevoise qui ressemble beaucoup à l’auteure. «Les lecteurs me disent s’être retrouvés dans les mots du livre. Ça me touche beaucoup.» Les protagonistes de l’ouvrage sont des plus de 45 ans confrontés à des réalités telles que les sites de rencontre, la chirurgie esthétique et les aléas physiologiques. Autant d’épisodes que Martina Chyba évoque, à son habitude, sans tabou.

«Avec le temps, on se libère. Plus jeune, je voulais être appréciée de tout le monde, mais j’ai maintenant accepté qu’il y a des gens qui ne m’aiment pas et que c’est normal. C’est ça, le privilège de l’âge. On se déglingue, bien sûr, mais on gagne en sérénité», dit-elle dans un éclat de rire.


Eddy Baillifard

Restaurateur au Raclett’House, Bruson (VS), 59 ans

Eddy Baillifard

Eddy Baillifard, heureux ambassadeur de la raclette, dont les premiers Mondiaux auront lieu en Valais en octobre.

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«Se tenir loin des nouvelles attristantes»

Jamais très loin d’une meule de fromage et d’un four à raclette, Eddy Baillifard est la bonne humeur incarnée. Depuis Bruson, où se trouve son restaurant Raclett’House, il s’adresse sans détour aux citadins bloqués en plaine sous le brouillard: «Si vous avez le blues, venez donc chez nous! Le Valais, c’est la Californie de la Suisse. Avec la nature, le soleil et les montagnes, on ne peut que se sentir bien!» Et si, parfois, le spleen gagne ce bon vivant, la solution est toute trouvée. «Je file à mon mayen, j’invite quelques copains pour une raclette et on ouvre une bonne bouteille.»

Ces dernières années, le quinquagénaire a gagné un statut d’ambassadeur du val de Bagnes et des produits du terroir qui lui a permis de voir du pays. Sous cette étiquette, il a participé en 2015 à l’Exposition universelle de Milan, en 2016, au Championnat d’Europe de football à Paris et, en 2018, à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang (Corée du Sud). Son rire le précède partout où il arrive, en dépit de la période passablement angoissante. Au registre des conseils, Eddy Baillifard recommande de se préserver des médias. «Je ne regarde pas les actualités parce qu’elles me dépriment. Je me méfie aussi beaucoup de l’effet toxique des fake news.» Ce racleur d’exception serait-il heureux parce qu’il vit dans sa bulle? Le Valaisan l’assume complètement. «J’évite les nouvelles attristantes. Ma vie se déroule dans les marchés, les restaurants et les foires et mon job, c’est d’accueillir des gens ravis de déguster une raclette. C’est une chance formidable!»


Yann Lambiel

Humoriste et imitateur, Morges (VD), 49 ans

Yann Lambiel

Yann Lambiel sera sur scène les 12 et 13 janvier au Baladin, à Savièse.

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«Ecouter Johnny Hallyday qui chante «L'Envie»

«Ma vocation, c’est d’être une couche de mercurochrome apaisante dans le quotidien du public. Ça fait plus de vingt-cinq ans que je suis bonimenteur et j’adore ça. Ma mission, c’est de transmettre des émotions positives et du rire.» En professionnel de l’humour, Yann Lambiel se refuse à livrer les pensées pessimistes qui parfois, aussi, l’animent. «Je ne suis pas là pour ça. Mon métier, c’est la bonne humeur», rétorque-t-il. Ses interventions sur la radio musicale lausannoise LFM, tous les jours sur le coup de 7 h 50, attestent de cette profession de foi. Depuis sept ans, le Valaisan basé à Morges y livre une capsule baptisée «L’info trafiquée». Il s’y adonne à son exercice favori, brocarder l’actualité par le biais de l’imitation d’une galerie de personnages. 

L’artiste fait partie de ces gens qui peuvent s’endormir pour une sieste de quinze minutes et en ressortir complètement régénérés. «C’est un truc qui m’aide beaucoup quand je rencontre des problèmes. Je me mets dans un coin pour dormir un court moment. Au réveil, tout me paraît beaucoup plus simple.» 

Et quand l’énergique quadragénaire passe par une baisse de tonus, il écoute de la musique. «Je mets Genesis, Aerosmith ou Imagine Dragons. J’aime beaucoup Johnny Hallyday. La chanson qui me regonfle, c’est «L’envie», signée Jean-Jacques Goldman.» Après avoir joué «La Revue vaudoise» avec Jean-Luc Barbezat à la fin de l’année dernière, l’humoriste reviendra bientôt sur scène. Il sera pour un one man show au Baladin à Savièse les 12 et 13 janvier et au Théâtre du Crochetan à Monthey le 10 mars.

>> Découvrez Yann Lambiel en spectacle: https://yannlambiel.ch/dates/


Caroline Leuba dite Dear Caroline

Instagrameuse, Paris et Genève, 33 ans

Caroline Leuba

Pour Dear Caroline, faire du sport est primordial pour garder le moral.

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«Sortir au grand air et courir par tous les temps»

Ceux qui suivent Dear Caroline sur Instagram le savent, Caroline Leuba a un nouvel ami dans sa vie. «C’est un petit chien, un teckel nain femelle de 6 mois qui s’appelle Tara.» Le quadrupède fait régulièrement des apparitions piquantes dans les stories que poste la Suissesse. Joyeux et taquin, cet animal est à lui seul un antidote à tout passage à vide pour sa propriétaire. Caroline Leuba a pu adopter le chiot lorsqu’il avait tout juste 8 semaines. «Au début, elle se réveillait toutes les deux heures et ne me laissait pas dormir. Aujourd’hui, à 6 mois, cela va mieux. C’est une grande responsabilité, mais sinon, ce n’est que du bonheur.»

Cette influenceuse qui réunit plus de 200 000 followers sur Instragram a pour adresse «@dearcarotte». Pourquoi carotte? La jeune femme éclate de rire: «Carotte, c’est mon surnom depuis toujours. Ma famille, mes amis: tout le monde m’appelle comme ça.» Malgré un caractère positif et un tempérament de fonceuse, cette créative qui vit entre Paris et Genève admet être sujette aux baisses de moral saisonnières. «Je suis à mon top au printemps et en été. L’automne et l’hiver sont plus difficiles pour moi. Je combats le blues grâce au sport. J’adore courir, faire de la randonnée et me dépenser physiquement. Il faut absolument continuer à sortir pour faire de l’exercice durant la mauvaise saison, c’est primordial pour le moral.»

La journée d’hiver idéale de Dear Caroline a tout pour plaire. «Je commence par sortir dans la neige pour faire deux heures de balade en raquettes. A mon retour, je prends un bain chaud, accompagné d’un soin de beauté. Et puis le soir, on se retrouve avec des amis dans une ambiance cocooning pour une fondue.»

Par Mary Vakaridis publié le 7 janvier 2023 - 06:50