Enfant, Tumi n’imaginait pas composer et enregistrer sa propre chanson en studio. À neuf ans, elle habitait avec ses cinq frères et sœurs ainsi que sa maman dans une maison surpeuplée à Maseru. Cette situation précaire vira au cauchemar quand sa mère tomba malade du sida. Tumi dut alors s’occuper seule de sa famille. « Il fallait trouver quelque chose à manger, tous les jours », se souvient-elle.
« Quand j’étais petite, je ne me suis jamais demandé en quoi j’étais douée, ni même qui j’étais ou ce que j’allais devenir. » Aujourd’hui, quand Tumi met ses écouteurs, elle plonge dans son monde intérieur et dans son passé, portée par ses propres paroles. Sa chanson, intitulée Thank you, raconte ses années au village d’enfants SOS de Maseru. « Je l’ai composée pour exprimer ma reconnaissance à SOS Villages d’Enfants, mais aussi à toutes celles et tous ceux qui ont joué un rôle important pour moi. » Tumi est bien placée pour le savoir : une vie épanouie commence par une enfance en sécurité. Une évidence qui ne va pourtant pas de soi.
« J’ai eu beaucoup de chance », témoigne la jeune femme qui a aujourd’hui 29 ans. Titulaire d’un master en gestion d’entreprise, elle travaille chez le transporteur DHL. Elle est financièrement indépendante et bien lancée dans la vie. À travers sa chanson et son histoire, elle fait entendre la voix de toutes ces filles et tous ces garçons. Et ce message vient droit du cœur.
Écoutez Thank you, la chanson de Tumi : sosvillagesdenfants.ch/tumi-merci
Nous sommes des ex-enfants
Dans notre dernière campagne, Maria Walliser, Michèle et Manu Burkart ainsi que Marco Wölfli nous rappellent que nous avons toutes et tous été des enfants. Ambassadrices et ambassadeurs SOS, ils nous invitent à soutenir les filles et garçons que la misère prive d’une enfance insouciante. Grandir en sécurité et bien entourés leur donne les clés d’un avenir autonome.
Pour en savoir plus, découvrez l’entretien entre Michèle Burkart et Tumi :
sosvillagesdenfants.ch/talk