Ritschi, votre nouveau single s’appelle « Velo ». D’où provient ce titre ?
Ritschi : Lorsque le semi-confinement a été décrété l’an passé, nous ne pouvions plus sortir à notre guise – sauf pour pratiquer une activité physique. Comme je ne suis pas sportif, je me suis trouvé face à un problème. Je me suis mis à la recherche d’une discipline qui me plaise et j’ai découvert le VTT. Ainsi, l’an dernier, presque toute ma vie a tourné autour des deux-roues. Il était donc logique que la première chanson qui me soit venue à l’esprit ait été consacrée au vélo.
« Velo » retient l’attention par sa force et son groove. Voyez-vous désormais la vie sous un esprit plus positif qu’au moment où vous chantiez votre hit « Schisstag » – sale journée.
Je suis d’une nature optimiste et je n’ai pas changé à cet égard. « Velo » est une chanson joyeuse et je souhaitais que les fans et le public en général aient plaisir à l’écouter – plutôt que de leur imposer une lamentation de plus sur les temps difficiles que nous traversons et qui n’épargnent pas les musiciens.
Entre « Schisstag » et « Velo », 12 années se sont écoulées. Que s’est-il passé pendant ce long laps de temps ?
Je suis devenu adulte et j’ai conquis mon indépendance. J’étais membre d’un groupe qui porte un nom illustre : Plüsch. Aujourd’hui, je suis un artiste seul, reconnu en tant que tel. En outre, je suis désormais père de deux enfants. C’est lorsque l’on a des enfants que l’on prend conscience du sens de la vie.
Avez-vous encore des contacts avec les membres de Plüsch ?
Bien sûr. Je suis le parrain de la fille de Röschel, le guitariste. J’ai des contacts réguliers avec Simi, aujourd’hui bassiste de Dada Ante Portas. Hunzi, le maître du synthétiseur, habite non loin de chez moi. Enfin, quand nous prenons part au même festival, je vois de temps à autre Bali, le percussionniste qui joue désormais avec Troubas Kater.
Peut-on rêver à un retour de Plüsch ?
Plüsch ne se reformera sans doute pas sous sa forme originelle. La jeune génération a pour une large part une perception entièrement différente de l’existence. Comme je suis chanteur, je pourrais imaginer partir de nouveau en tournée avec le groupe, mais je ne sais pas si nous pourrions encore écrire des chansons ensemble. Et mon projet de carrière solo n’a cessé de gagner en importance au cours des douze dernières années.
Lundi prochain, vous vous produisez à 19 heures lors d’un concert live en streaming de la Baloise Session @home depuis le club Atlantis de Bâle. Avez-vous le trac ?
Et comment ! J’ai déjà eu le privilège de me produire à deux reprises lors de la Baloise Session. Une fois en solo, une autre avec Plüsch. J’en ai gardé un excellent souvenir. Cependant, un concert en streaming est très particulier. Nous devrons vraiment mouiller notre chemise afin de captiver les fans devant leur écran. Ce sera un grand moment ! ZVE
La Baloise Session est l’un des festivals de musique les plus réputés de Suisse. Avec son sponsor principal de longue date, Bâloise Assurances, qui soutient la scène musicale suisse sous la devise «Baloise goes Music», elle offre aux fans et aux amateurs de musique des expériences musicales numériques en direct une fois par mois pendant ces périodes spéciales: le streaming live. La série de concerts Baloise Session @home seront diffusés sur www.facebook.com/BALOISESESSION et www.baloisesession.ch/@home et sont interactifs grâce au chat. Lundi 20 septembre à 19.00 h: Ritschi!
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