Passions persanes

Le Musée Rietberg de Zurich fait honneur à l'art textile iranien du XIXe siècle par le biais de la collection d'un industriel suisse. Font également partie du voyage des centaines de photographies réalisées par des photographes iraniens de l'époque dont Antoin Sevruguin. Une incontournable plongée ethnographique à Zurich.

10 Photos
file74g3mpqwr5j10mkk6hev
Entre tradition et modernité. L'Iran du XIXe siècle sous le règne de Nasir al-Din Shah découvre la photographie. Le maître du pays "mitraille" du reste son propre harem. Ces deux jeunes filles, l'une habillée à l'occidentale, l'autre arborant une tenue traditionnelle, témoignent de cette évolution.De Agostini/Getty Images
file74g3mpqwr5j10mkk6hev
Entre tradition et modernité. L'Iran du XIXe siècle sous le règne de Nasir al-Din Shah découvre la photographie. Le maître du pays "mitraille" du reste son propre harem. Ces deux jeunes filles, l'une habillée à l'occidentale, l'autre arborant une tenue traditionnelle, témoignent de cette évolution.De Agostini/Getty Images
file74g3mq3uz871f5tfjc63
Travaux d'aiguille. Flanelle de laine et fils de soie pour cette tenture magnifiquement brodée à la main provenant de la ville de Rasht entre 1875 et 1895. La broderie de Rasht se caractérise par des formes découpées dans des tissus de couleurs différentes puis assemblées par la broderie.De Agostini/Getty Images
file74g3mq3uz871f5tfjc63
Travaux d'aiguille. Flanelle de laine et fils de soie pour cette tenture magnifiquement brodée à la main provenant de la ville de Rasht entre 1875 et 1895. La broderie de Rasht se caractérise par des formes découpées dans des tissus de couleurs différentes puis assemblées par la broderie.De Agostini/Getty Images
file74g3mqfznfr1ugwrfdk
Une explosion de couleurs. Fleurs, oiseaux, animaux, arabesques et formes géométriques: si les points utilisés sont simples, les motifs sont aussi variés et compliqués que ceux des tapis persans et les colorants naturels et puissants. Flanelle de laine, fil de soie, Rasht, Iran (1875–1895).De Agostini/Getty Images
file74g3mqfznfr1ugwrfdk
Une explosion de couleurs. Fleurs, oiseaux, animaux, arabesques et formes géométriques: si les points utilisés sont simples, les motifs sont aussi variés et compliqués que ceux des tapis persans et les colorants naturels et puissants. Flanelle de laine, fil de soie, Rasht, Iran (1875–1895).De Agostini/Getty Images
file74g3mq1bpdkwox4capo
Métissage culturel. Cette image de nouage de tapis est mise en scène par le photographe iranien Antoin Sevruguin. Les tisserandes, pauvres ouvrières, ont revêtu pour l'occasion leurs plus beaux vêtements dont la jupette bouffante alors très en vogue et probablement inspirée des tutus de ballets parisiens dont le souverain de l'époque était friand.De Agostini/Getty Images
file74g3mq1bpdkwox4capo
Métissage culturel. Cette image de nouage de tapis est mise en scène par le photographe iranien Antoin Sevruguin. Les tisserandes, pauvres ouvrières, ont revêtu pour l'occasion leurs plus beaux vêtements dont la jupette bouffante alors très en vogue et probablement inspirée des tutus de ballets parisiens dont le souverain de l'époque était friand.De Agostini/Getty Images
file74g3mq3paxi2uve3jql
Des motifs empruntés. Détail d'une petite veste de femme (colijeh) en velours de soie, étoffe de laine et coton, Iran, 1875–1895. L'intérieur de ce vêtement comporte des motifs européens: bouquets de fleurs asymétriques, guirlandes de fleurs aux formes sinueuses interminables, éléments décoratifs et architecturaux typiquement européens.De Agostini/Getty Images
file74g3mq3paxi2uve3jql
Des motifs empruntés. Détail d'une petite veste de femme (colijeh) en velours de soie, étoffe de laine et coton, Iran, 1875–1895. L'intérieur de ce vêtement comporte des motifs européens: bouquets de fleurs asymétriques, guirlandes de fleurs aux formes sinueuses interminables, éléments décoratifs et architecturaux typiquement européens.De Agostini/Getty Images
file74g3mpzgkrq1a17hadu6
Soigneuse mise en scène. Ce tirage sur papier albuminé montre des musiciens traditionnels iraniens vers la fin du XIXe siècle. L'image est réalisée par le photographe iranien Antoin Sevruguin, un des premiers photographes à témoigner de la vie quotidienne des Iraniens entre 1870 et 1930.De Agostini/Getty Images
file74g3mpzgkrq1a17hadu6
Soigneuse mise en scène. Ce tirage sur papier albuminé montre des musiciens traditionnels iraniens vers la fin du XIXe siècle. L'image est réalisée par le photographe iranien Antoin Sevruguin, un des premiers photographes à témoigner de la vie quotidienne des Iraniens entre 1870 et 1930.De Agostini/Getty Images
file74g3mpr6ut31enqtfjql
Collection suisse. Bonnet féminin en flanelle en laine et broderie de soie datant du XIXe siècle. Le musée Rietberg expose la collection de tissus et vêtements du commerçant saint-gallois Emil Alpiger qui a passé une vingtaine d'année en Perse entre 1841 et 1905 dans la production de tapis.De Agostini/Getty Images
file74g3mpr6ut31enqtfjql
Collection suisse. Bonnet féminin en flanelle en laine et broderie de soie datant du XIXe siècle. Le musée Rietberg expose la collection de tissus et vêtements du commerçant saint-gallois Emil Alpiger qui a passé une vingtaine d'année en Perse entre 1841 et 1905 dans la production de tapis.De Agostini/Getty Images
file74g3mpwcvxx18wgkohet
Travail des enfants. Réservée exclusivement  aux hommes...de tout âge, les ateliers à Rasht, Iran, ont rendu célèbre les broderies appliquées sur un tissu importé d’Angleterre au XVIIIe siècle puis d’Autriche au XIXe: la flanelle de laine.De Agostini/Getty Images
file74g3mpwcvxx18wgkohet
Travail des enfants. Réservée exclusivement  aux hommes...de tout âge, les ateliers à Rasht, Iran, ont rendu célèbre les broderies appliquées sur un tissu importé d’Angleterre au XVIIIe siècle puis d’Autriche au XIXe: la flanelle de laine.De Agostini/Getty Images
file74g3mptr5kh1jk4zphex
A la mode de chez nous. Détail d'un tapis à médaillon en laine et coton, Iran, 1896. Sous l'influence de la production occidentale, le classique tapis d’Orient doit s’adapter aux goûts du marché européen. Les motifs classiques sont simplifiés et surtout épurés.De Agostini/Getty Images
file74g3mptr5kh1jk4zphex
A la mode de chez nous. Détail d'un tapis à médaillon en laine et coton, Iran, 1896. Sous l'influence de la production occidentale, le classique tapis d’Orient doit s’adapter aux goûts du marché européen. Les motifs classiques sont simplifiés et surtout épurés.De Agostini/Getty Images
file74g3oorvckx1forysfdq
Cliché oriental. Couchée lascivement sur un tapis d'Orient, la "belle persane" qui orne l'affiche de l'exposition correspond à l'image mystérieuse et sensuelle que se faisait le public européen du XIXe siècle de la femme orientale. Les portraits de la société iranienne du photographe Antoin Sevruguin ont fortement contribué à consolider ce cliché.>> L'exposition "Haute en couleurs, L’élégance textile à Téhéran vers 1900" est à voir jusqu'au 14 avril 2019 au Musée Rietberg.De Agostini/Getty Images
file74g3oorvckx1forysfdq
Cliché oriental. Couchée lascivement sur un tapis d'Orient, la "belle persane" qui orne l'affiche de l'exposition correspond à l'image mystérieuse et sensuelle que se faisait le public européen du XIXe siècle de la femme orientale. Les portraits de la société iranienne du photographe Antoin Sevruguin ont fortement contribué à consolider ce cliché.>> L'exposition "Haute en couleurs, L’élégance textile à Téhéran vers 1900" est à voir jusqu'au 14 avril 2019 au Musée Rietberg.De Agostini/Getty Images