La misère sous les ponts de Genève

Le photographe Mark Henley les appelle «les dormeurs cachés». Ces dizaines de sans-abris, pour la plupart des hommes, vivent clandestinement sur les Berges de l’Arve, au centre de Genève, parfois pendant de nombreux mois. Une précarité à l’abri des regards des passants qu’il a saisie avec son objectif durant plusieurs semaines.

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Selon un cantonnier que nous avons rencontré, le nombre de sans-abris est, chaque semaine, en constante augmentation le long des berges de l’Arve. Certains vont aussi dormir aux abords des parcs ou des squares avoisinants, mais avec le risque de voir leur tente ou leur matelas confisqué au matin par les agents de la voirie.Mark Henley
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Selon un cantonnier que nous avons rencontré, le nombre de sans-abris est, chaque semaine, en constante augmentation le long des berges de l’Arve. Certains vont aussi dormir aux abords des parcs ou des squares avoisinants, mais avec le risque de voir leur tente ou leur matelas confisqué au matin par les agents de la voirie.Mark Henley
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Chaque soir, ils sont plusieurs dizaines de sans-abris à poser leur tente ou un simple sac de couchage le long des berges de l’Arve ou sous un pont. En surface les trams passent, les badauds circulent, ignorant parfois la misère qui se cache à quelques mètres, en plein centre de Genève.Mark Henley
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Chaque soir, ils sont plusieurs dizaines de sans-abris à poser leur tente ou un simple sac de couchage le long des berges de l’Arve ou sous un pont. En surface les trams passent, les badauds circulent, ignorant parfois la misère qui se cache à quelques mètres, en plein centre de Genève.Mark Henley
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Côté face, le pont Hans Wilsdorf, offert aux citoyens par la fondation qui possède l’entreprise Rolex, fleuron de l’horlogerie, non loin de là.Mark Henley
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Côté face, le pont Hans Wilsdorf, offert aux citoyens par la fondation qui possède l’entreprise Rolex, fleuron de l’horlogerie, non loin de là.Mark Henley
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Il devient un abri improvisé, surtout depuis la fermeture de la caserne des Vernets qui pouvait accueillir 225 personnes. Avec l’épidémie qui sévit, certains de ces hommes préfèrent dormir dehors plutôt que dans des abris PC, de nouveau ouverts mais où la promiscuité règne. Comme ce Nigérian de 38 ans, qui dort à l’extérieur depuis cinq mois.Mark Henley
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Il devient un abri improvisé, surtout depuis la fermeture de la caserne des Vernets qui pouvait accueillir 225 personnes. Avec l’épidémie qui sévit, certains de ces hommes préfèrent dormir dehors plutôt que dans des abris PC, de nouveau ouverts mais où la promiscuité règne. Comme ce Nigérian de 38 ans, qui dort à l’extérieur depuis cinq mois.Mark Henley
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Avec l’hiver qui arrive, il sera de plus en plus difficile de faire ses ablutions dans les eaux de la rivière genevoise. Avec des nuits à 5°C, les vêtements mis à sécher discrètement sur les branchages restent humides.Mark Henley
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Avec l’hiver qui arrive, il sera de plus en plus difficile de faire ses ablutions dans les eaux de la rivière genevoise. Avec des nuits à 5°C, les vêtements mis à sécher discrètement sur les branchages restent humides.Mark Henley