L'odyssée des morses

Depuis quelques années, à la fin du mois de septembre, des morses débarquent par dizaines de milliers sur les côtes sibériennes du détroit de Béring. Les spectaculaires rassemblements terrestres de ces monstres marins témoignent de leur capacité d’adaptation à la fonte de la banquise et au réchauffement climatique.

7 Photos
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Exténués lors de leur migration vers le sud, des milliers de morses se jettent sur la moindre parcelle de côte pour se reposer. Ce phénomène récent est dû à la fonte massive des blocs de banquise.Jean-François Lagrot
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Exténués lors de leur migration vers le sud, des milliers de morses se jettent sur la moindre parcelle de côte pour se reposer. Ce phénomène récent est dû à la fonte massive des blocs de banquise.Jean-François Lagrot
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Une mère protège son petit de la cohue. Les femelles ne donnent naissance qu’une fois tous les trois ans en moyenne. La disparition de la banquise les contraint à migrer avec les mâles, qui sont parfois agressifs envers les jeunes.Jean-François Lagrot
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Une mère protège son petit de la cohue. Les femelles ne donnent naissance qu’une fois tous les trois ans en moyenne. La disparition de la banquise les contraint à migrer avec les mâles, qui sont parfois agressifs envers les jeunes.Jean-François Lagrot
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Les morses restent toujours proches les uns des autres. Ce sont les plus sociaux des pinnipèdes. Leurs groupes peuvent compter quelques milliers d’individus, qui communiquent sans cesse par beuglements et grognements.Jean-François Lagrot
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Les morses restent toujours proches les uns des autres. Ce sont les plus sociaux des pinnipèdes. Leurs groupes peuvent compter quelques milliers d’individus, qui communiquent sans cesse par beuglements et grognements.Jean-François Lagrot
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Les mâles aux plus belles défenses dominent les groupes. Elles sont à la fois une arme et un moyen de se hisser hors de l’eau; les moustaches rigides de leur museau fouillent la vase pour y trouver les mollusques dont ils se nourrissent.Jean-François Lagrot
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Les mâles aux plus belles défenses dominent les groupes. Elles sont à la fois une arme et un moyen de se hisser hors de l’eau; les moustaches rigides de leur museau fouillent la vase pour y trouver les mollusques dont ils se nourrissent.Jean-François Lagrot
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Ils supportent des températures allant de -35 à +15°C et restent dans l’eau s’il fait plus chaud. Leurs nageoires sont dotées de cinq doigts. Comme les otaries, ils peuvent orienter les nageoires postérieures vers l’avant et se déplacer à quatre pattes.Jean-François Lagrot
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Ils supportent des températures allant de -35 à +15°C et restent dans l’eau s’il fait plus chaud. Leurs nageoires sont dotées de cinq doigts. Comme les otaries, ils peuvent orienter les nageoires postérieures vers l’avant et se déplacer à quatre pattes.Jean-François Lagrot
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Le dernier recensement effectué conjointement par les Russes et les Américains date de 2006. Il faisait état de 129’000 individus, contre 250'000 au début des années 1980. Nul ne sait précisément si les effectifs des morses se sont stabilisés.Jean-François Lagrot
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Le dernier recensement effectué conjointement par les Russes et les Américains date de 2006. Il faisait état de 129’000 individus, contre 250'000 au début des années 1980. Nul ne sait précisément si les effectifs des morses se sont stabilisés.Jean-François Lagrot
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Exténués par leur migration, ils viennent s’affaler au pied des falaises, occupant les moindres petites plages et les plus minuscules recoins. Un brouhaha impressionnant et une odeur âcre et rebutante trahissent ce remue-ménage loin à la ronde.Jean-François Lagrot
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Exténués par leur migration, ils viennent s’affaler au pied des falaises, occupant les moindres petites plages et les plus minuscules recoins. Un brouhaha impressionnant et une odeur âcre et rebutante trahissent ce remue-ménage loin à la ronde.Jean-François Lagrot