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L’hiver japonais des cygnes chanteurs

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Philippe Bourseiller

L’hiver japonais des cygnes chanteurs

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Chaque automne, les cygnes chanteurs fuient les températures polaires de Sibérie pour trouver refuge dans les eaux chaudes du Japon. Le photographe Philippe Bourseiller s’est glissé à leur recherche dans les brumes vaporeuses du lac Kussharo.

file7dhf0058tnrqpky2d11 — Les températures sont bien plus clémentes qu’en Sibérie, elles ne descendent pas au-dessous de -15°C. Les eaux chaudes et vaporeuses n’y gèlent pas, permettant aux cygnes de s’alimenter tout l’hiver. Philippe Bourseiller

file7dhf00ciu3t3hkl0317 — Animaux très sociaux, les cygnes chanteurs vivent en groupe et communiquent par des sons tonitruants qui ressemblent à ceux d’une trompette. Ce tapage se fait entendre de jour comme de nuit à plusieurs kilomètres à la ronde. Philippe Bourseiller

file7dhf006bp1swjmueefn — Le vol des cygnes chanteurs est au contraire très silencieux. Durant leur migration, ils sont capables d’atteindre les courants de haute altitude, qui augmentent leur vitesse. Philippe Bourseiller

file7dhf00fpf4419hjqhi6e — Dressé, un cygne chanteur mesure entre 140 et 160 cm de longueur. Son envergure peut atteindre 235 cm et son poids 14 kg. Tout cygne, quelle que soit son espèce, est facilement identifié comme tel par sa seule silhouette. Philippe Bourseiller

file7dhf00dejjd67xvr311 — La tête tournée vers l’arrière, le bec sous l’aile, en équilibre sur une seule patte: la position typique du sommeil. En plus de ses qualités d’équilibriste, ce cygne, estiment certains chercheurs, pourrait ne dormir que d’une seule moitié de son cerveau à la fois. Philippe Bourseiller

file7dhf00ble0816vryh316 — Les pattes des cygnes sont courtes et robustes. Leurs palmures permettent une nage puissante et rapide et facilitent les déplacements sur les sols gorgés d’eau. Philippe Bourseiller

file7dhf005y11w1ij1ixoux — Des cygnes chanteurs passent aussi l’hiver en Suisse. Le lac de Constance est le meilleur endroit pour les observer. Ils sont parfois plusieurs centaines à s’y réunir. En Suisse romande, l’extrémité nord-est du lac de Neuchâtel, dans les réserves du Fanel et du Chablais, accueille l’espèce chaque hiver. Les premiers individus arrivent au mois d’octobre, et les plus tardifs repartent en mars. Philippe Bourseiller

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