Presque adulte, ce panda se montre déjà agile sur tous les terrains. Il utilise surtout son ouïe et son odorat, très fins, pour s’orienter. Sa vue, en revanche, est assez médiocre.
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A l’âge adulte, les mâles peuvent atteindre 180 cm et peser 105 kg en moyenne, alors que les femelles sont généralement plus sveltes.
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Agé de 5 mois, un jeune panda part à la découverte du monde. Dans la province du Sichuan, dans le centre de la Chine, se trouvent les plus importantes réserves naturelles et plusieurs parcs paysagers consacrés à la sauvegarde des pandas géants. Les 9245 km2 de cette zone forment le foyer de plus de 30% des pandas vivant à l’état sauvage et figurent parmi les sites de reproduction les plus importants.
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Comme tout carnivore, le panda dispose d’un système digestif capable de digérer de la viande. Pourtant, il ne se nourrit que de végétaux, presque uniquement de bambous, qu’il broie grâce à sa puissante mâchoire. Il peut en engloutir jusqu’à 20 kg par jour et passe près de quatorze heures à les mastiquer en raison de sa faible capacité à assimiler la cellulose, comme tous les carnivores. Les scientifiques pensent que les pandas ont commencé à manger du bambou à une époque lointaine où les autres ressources manquaient et qu’ils auraient vécu sur cette niche alimentaire depuis des millions d’années.
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Comme tous les ursidés, les pandas savent se montrer cocasses et joueurs. Dans une telle position, on peut apercevoir le fameux «sixième doigt» dont disposent les pandas aux pattes avant, à l’endroit où se trouverait le pouce d’une main humaine. Ce pseudo-pouce (à ne pas confondre avec le gros coussinet à l’extérieur de la patte) leur sert à saisir les bambous et à les maintenir dans leur gueule lorsqu’ils les mangent.
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Les pandas utilisent beaucoup leur tête lorsqu’ils grimpent aux arbres ou pendant qu’ils s’y reposent. Il s’agit d’une compensation que leur impose leur morphologie: leurs pattes étant plus courtes que celles des autres espèces d’ours, cette technique leur donne plus d’équilibre en leur servant de point d’appui supplémentaire.
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Un mythe populaire chinois assure qu’autrefois les pandas étaient complètement blancs. Un jour, quand la plus jeune de quatre sœurs mourut, les autres furent saisies de tristesse. Elles prirent de la cendre avec leurs pattes en signe de deuil, puis se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se consolèrent en entourant leurs bras autour d’elles et se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs. Le mythe veut que leur fourrure, depuis ce jour-là, témoigne de ce jour de deuil.
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Difficile de passer inaperçu dans les massifs de bambous lorsqu’on est doté d’une fourrure noir et blanc? Pas tant que ça. Des expériences ont montré que les couleurs du panda sont adaptées au type de vision de leurs prédateurs (les léopards ou les chiens sauvages), qui ne distinguent pas les couleurs comme l’œil humain. Dans la neige, par exemple, et dans les zones à fort contraste, comme les forêts de feuillus éclairées par le soleil, ce pelage noir et blanc rend les pandas difficilement perceptibles.
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Ce jeune panda a appris tous les comportements dont il aura besoin pour survivre dans la nature sauvage, comme se déplacer, grimper aux arbres et trouver de la nourriture. Après cet entraînement, qui a duré deux ans, donné dans la réserve naturelle de Wolong, en Chine, par des gardiens revêtus de costumes de panda, il est prêt à être officiellement relâché dans la nature.
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