Les brandons de Payerne ont retrouvé leurs spectateurs !
Cette fête radieuse, parmi les plus grands carnavals du pays, n’avait pas pu avoir lieu depuis 2019. Ce week-end, les retrouvailles ont donné lieu à des journées entières de joie, de musiques et de déguisements, qui se perpétuent depuis le Moyen Age.

Tout droit issus du Moyen Age, les Brandons de Payerne (10 000 habitants) sont aussi la fête des enfants, ici devant la vénérable abbatiale, bâtie avant l’an 1000. Le samedi 9 avril, jour de leur cortège, la fête bat le record d’affluence, avec 13 022 spectateurs. Une trentaine de classes de Payerne et des alentours traversent la ville, dans une explosion de déguisements colorés. Le grand cortège du dimanche après- midi, lui, dénombre 17 300 spectateurs payants, dans une bourgade entièrement fermée à la circulation.
Rolf Neeser
Tout droit issus du Moyen Age, les Brandons de Payerne (10 000 habitants) sont aussi la fête des enfants, ici devant la vénérable abbatiale, bâtie avant l’an 1000. Le samedi 9 avril, jour de leur cortège, la fête bat le record d’affluence, avec 13 022 spectateurs. Une trentaine de classes de Payerne et des alentours traversent la ville, dans une explosion de déguisements colorés. Le grand cortège du dimanche après- midi, lui, dénombre 17 300 spectateurs payants, dans une bourgade entièrement fermée à la circulation.
Rolf Neeser
Dans la nuit du vendredi au samedi, la troupe des Barbouilleurs se met à l’œuvre. Ils sont quelques dizaines de cagoulés qui s’en vont peindre des phrases sur les vitrines des commerces de la ville. S’ils ont tous été validés par le comité de la fête, ces mots sont parfois acides pour certains commerçants. Mais si l’un d’eux, courroucé, essaie d’effacer sa phrase, les Barbouilleurs reviennent et couvrent sa vitrine de peinture blanche...
Rolf Neeser
Dans la nuit du vendredi au samedi, la troupe des Barbouilleurs se met à l’œuvre. Ils sont quelques dizaines de cagoulés qui s’en vont peindre des phrases sur les vitrines des commerces de la ville. S’ils ont tous été validés par le comité de la fête, ces mots sont parfois acides pour certains commerçants. Mais si l’un d’eux, courroucé, essaie d’effacer sa phrase, les Barbouilleurs reviennent et couvrent sa vitrine de peinture blanche...
Rolf Neeser
On appelle Brandons les carnavals du Nord vaudois. Le mot, issu du «Brand» allemand, veut dire tison. Cette fête était considérée comme un défoulement avant les contraintes du Carême. Cette année, les Payernois l’ont repoussée d’un mois, pour disposer des meilleures conditions sanitaires.
Rolf Neeser
On appelle Brandons les carnavals du Nord vaudois. Le mot, issu du «Brand» allemand, veut dire tison. Cette fête était considérée comme un défoulement avant les contraintes du Carême. Cette année, les Payernois l’ont repoussée d’un mois, pour disposer des meilleures conditions sanitaires.
Rolf Neeser
Le vendredi soir, un millier de personnes vêtues en or et noir se livrent au repas de soutien «brandonnesque», dans la halle des fêtes bondée. Le lendemain à 9h02 paraît la 127e édition du «Journal des Brandons», caustique et irrévérencieuse.
Rolf Neeser
Le vendredi soir, un millier de personnes vêtues en or et noir se livrent au repas de soutien «brandonnesque», dans la halle des fêtes bondée. Le lendemain à 9h02 paraît la 127e édition du «Journal des Brandons», caustique et irrévérencieuse.
Rolf Neeser
Le vendredi soir, le syndic de Payerne, Eric Küng, remet symboliquement la clé de la ville pour trois jours au président des Brandons depuis 2007, Sylvain Hostettler (à g.). Celui-ci sourit: «Je dis toujours au syndic qu’il ne me la donne pas, il me la rend!»
Rolf Neeser
Le vendredi soir, le syndic de Payerne, Eric Küng, remet symboliquement la clé de la ville pour trois jours au président des Brandons depuis 2007, Sylvain Hostettler (à g.). Celui-ci sourit: «Je dis toujours au syndic qu’il ne me la donne pas, il me la rend!»
Rolf Neeser
Quatorze orchestres de Guggenmusik, dont quatre de Payerne, soit quelque 590 musiciens, ont empli la cité de la reine Berthe de leurs rythmes festifs, saccadés et lancinants.
Rolf Neeser
Quatorze orchestres de Guggenmusik, dont quatre de Payerne, soit quelque 590 musiciens, ont empli la cité de la reine Berthe de leurs rythmes festifs, saccadés et lancinants.
Rolf Neeser
Le dimanche après-midi, le cortège bat son plein. Les 13 chars (ici Les Bibisytter, celui des Bibi’s) ont attendu pendant deux ans dans un hangar de Fétigny (FR) que ces 125es Brandons, annulés brutale- ment le 28 février 2020 sur décision fédérale, puissent se dérouler. La vie a gagné la partie.
Rolf Neeser
Le dimanche après-midi, le cortège bat son plein. Les 13 chars (ici Les Bibisytter, celui des Bibi’s) ont attendu pendant deux ans dans un hangar de Fétigny (FR) que ces 125es Brandons, annulés brutale- ment le 28 février 2020 sur décision fédérale, puissent se dérouler. La vie a gagné la partie.
Rolf Neeser
Avec 69'000 personnes estimées sur le week-end par la gendarmerie, la fête a été un succès monumental dans un tourbillon de confettis, sans troubles ni incivilités. Le président est soulagé: «Nous avons rendu les Brandons
à Payerne!» En point d’orgue, le lundi soir, «la nuit des chineuses» voit des femmes se déguiser et investir les cafés en étant méconnaissables. Il est interdit d’enlever leur déguisement.

Avec 69'000 personnes estimées sur le week-end par la gendarmerie, la fête a été un succès monumental dans un tourbillon de confettis, sans troubles ni incivilités. Le président est soulagé: «Nous avons rendu les Brandons
à Payerne!» En point d’orgue, le lundi soir, «la nuit des chineuses» voit des femmes se déguiser et investir les cafés en étant méconnaissables. Il est interdit d’enlever leur déguisement.

Un déguisement pour faire peur. «Aux Brandons, tout le monde se costume, il y a une forte adhésion, un vrai esprit festif», s’exclame la conseillère d’Etat et ex-syndique de Payerne Christelle Luisier, qui s’est elle-même autrefois transformée en fée ou en héroïne de manga.
Rolf Neeser
Un déguisement pour faire peur. «Aux Brandons, tout le monde se costume, il y a une forte adhésion, un vrai esprit festif», s’exclame la conseillère d’Etat et ex-syndique de Payerne Christelle Luisier, qui s’est elle-même autrefois transformée en fée ou en héroïne de manga.
Rolf Neeser