Le serval, ce chasseur hors pair
Tapis dans les hautes herbes de la savane, invisibles dans leur tenue de camouflage, les servals mènent une vie solitaire et discrète. Curieux, vifs et intelligents, ces petits félins survivent mieux que les grands et peuplent encore abondamment l’Afrique subsaharienne.

Les servals sont capables d’escalader les arbres et de nager. Mais ils sont plus à l’aise au sol, où leur pelage leur procure un parfait camouflage. Certaines taches sombres de leur fourrure ont la forme d’un point, comme chez les guépards, et d’autres de rayures, comme chez les tigres. Ils sont particulièrement indétectables dans les herbes. A l’arrière de leurs oreilles se trouve une zone blanche. Elle permettrait aux petits de repérer leur mère lorsqu’ils la suivent.
M. & C. Denis-Huot/Naturagency
Les servals sont capables d’escalader les arbres et de nager. Mais ils sont plus à l’aise au sol, où leur pelage leur procure un parfait camouflage. Certaines taches sombres de leur fourrure ont la forme d’un point, comme chez les guépards, et d’autres de rayures, comme chez les tigres. Ils sont particulièrement indétectables dans les herbes. A l’arrière de leurs oreilles se trouve une zone blanche. Elle permettrait aux petits de repérer leur mère lorsqu’ils la suivent.
M. & C. Denis-Huot/Naturagency
A 2 semaines, les yeux des petits servals s’ouvrent. Leur fourrure est encore douce et laineuse, mais les jeunes commencent déjà à s’aventurer à proximité immédiate de leur tanière, que leur mère a installée à l’abri des prédateurs. Le sevrage commence un mois après la naissance: la mère apporte de petites proies à sa progéniture. Pendant cette période délicate, le temps de chasse de la mère double et les petits restent seuls. A son retour, elle les appelle pour qu’ils sortent prendre leur repas. Mais si elle soupçonne le moindre danger, elle déplace immédiatement ses petits un par un vers un endroit plus sûr.
Benoît Feron/Naturagency
A 2 semaines, les yeux des petits servals s’ouvrent. Leur fourrure est encore douce et laineuse, mais les jeunes commencent déjà à s’aventurer à proximité immédiate de leur tanière, que leur mère a installée à l’abri des prédateurs. Le sevrage commence un mois après la naissance: la mère apporte de petites proies à sa progéniture. Pendant cette période délicate, le temps de chasse de la mère double et les petits restent seuls. A son retour, elle les appelle pour qu’ils sortent prendre leur repas. Mais si elle soupçonne le moindre danger, elle déplace immédiatement ses petits un par un vers un endroit plus sûr.
Benoît Feron/Naturagency
Haut sur pattes, le corps du serval est élancé, prolongé par un long cou, lui-même surmonté d’une arme secrète: des oreilles surdimensionnées. C’est grâce à elles qu’il sonde la savane, en faisant pivoter sa tête d’avant en arrière et de gauche à droite, comme un hibou aux aguets. A la fois longues et rondes, ses oreilles ont la particularité de capter les sons comme une antenne parabolique. Le félin repère ainsi ses proies même quand elles se déplacent sous terre.
Patrick Kientz / Naturagency
Haut sur pattes, le corps du serval est élancé, prolongé par un long cou, lui-même surmonté d’une arme secrète: des oreilles surdimensionnées. C’est grâce à elles qu’il sonde la savane, en faisant pivoter sa tête d’avant en arrière et de gauche à droite, comme un hibou aux aguets. A la fois longues et rondes, ses oreilles ont la particularité de capter les sons comme une antenne parabolique. Le félin repère ainsi ses proies même quand elles se déplacent sous terre.
Patrick Kientz / Naturagency
Une ou deux fois par an, les femelles donnent naissance à une portée de deux ou trois petits. Ils sont élevés dans des lieux abrités, comme les tanières abandonnées, un espace entre des arbrisseaux ou un nid fait d’herbe sèche. Les petits commenceront à chasser à l’âge de 6 mois, après avoir acquis leurs canines permanentes.
Benoît Feron/Naturagency
Une ou deux fois par an, les femelles donnent naissance à une portée de deux ou trois petits. Ils sont élevés dans des lieux abrités, comme les tanières abandonnées, un espace entre des arbrisseaux ou un nid fait d’herbe sèche. Les petits commenceront à chasser à l’âge de 6 mois, après avoir acquis leurs canines permanentes.
Benoît Feron/Naturagency
Capable d’effectuer des sauts de 6 mètres de long, un serval bondit sur sa proie après l’avoir repérée grâce à son ouïe remarquable. Contrairement à la plupart des autres félins sauvages, il ne se nourrit jamais de restes de carcasses d’animaux chassés par d’autres prédateurs. Il n’en a pas besoin: son taux de réussite à la chasse est de 50%, le plus élevé de tous les félins.
M. & C. Denis-Huot/Naturagency
Capable d’effectuer des sauts de 6 mètres de long, un serval bondit sur sa proie après l’avoir repérée grâce à son ouïe remarquable. Contrairement à la plupart des autres félins sauvages, il ne se nourrit jamais de restes de carcasses d’animaux chassés par d’autres prédateurs. Il n’en a pas besoin: son taux de réussite à la chasse est de 50%, le plus élevé de tous les félins.
M. & C. Denis-Huot/Naturagency