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Le manul, une panthère des neiges en miniature

Avec sa tête plate, ses courtes oreilles et son épaisse fourrure, le manul, ou chat de Pallas, se cache dans les régions isolées des steppes d’Asie centrale. Cet été, le photographe Sylvain Cordier a rencontré ce petit félin très discret qui est aussi un as du camouflage.

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manul

La tête du chat de Pallas est large et aplatie. Ses oreilles sont placées très bas de chaque côté du crâne, alors qu’elles se situent sur le haut de la tête des chats domestiques. Ses pupilles ne forment pas une fente comme chez les autres petits félins, mais sont rondes comme celles des grands félins (lions, tigres, léopards, etc.). Le manul est également doté d’une troisième paupière qui sert de protection contre les vents froids et les tempêtes de poussière.

Sylvain Cordier
manul

La tête du chat de Pallas est large et aplatie. Ses oreilles sont placées très bas de chaque côté du crâne, alors qu’elles se situent sur le haut de la tête des chats domestiques. Ses pupilles ne forment pas une fente comme chez les autres petits félins, mais sont rondes comme celles des grands félins (lions, tigres, léopards, etc.). Le manul est également doté d’une troisième paupière qui sert de protection contre les vents froids et les tempêtes de poussière.

Sylvain Cordier
manul

Les petits deviendront indépendants dès l’âge de 8 mois et vivront leur existence de manière solitaire. Jusqu’à cet âge, ils ont besoin de contact avec leur mère et de câlins.

Sylvain Cordier
manul

Les petits deviendront indépendants dès l’âge de 8 mois et vivront leur existence de manière solitaire. Jusqu’à cet âge, ils ont besoin de contact avec leur mère et de câlins.

Sylvain Cordier
manul

Grand maître du camouflage, le chat de Pallas élit domicile dans des amas de rochers où il aménage sa tanière. Il n’en sort qu’au crépuscule ou à l’aube pour chasser. Sa discrétion et le fait qu’il vit exclusivement dans des steppes très isolées font de lui un félin encore mal connu.

Sylvain Cordier
manul

Grand maître du camouflage, le chat de Pallas élit domicile dans des amas de rochers où il aménage sa tanière. Il n’en sort qu’au crépuscule ou à l’aube pour chasser. Sa discrétion et le fait qu’il vit exclusivement dans des steppes très isolées font de lui un félin encore mal connu.

Sylvain Cordier
manul

Juchée sur des rochers au milieu des steppes mongoles, une petite famille de chats de Pallas profite des derniers rayons du soleil. Les petits ne s’éloignent jamais de leur mère, dont le regard perçant sonde l’horizon et détecte tout danger.

Sylvain Cordier
manul

Juchée sur des rochers au milieu des steppes mongoles, une petite famille de chats de Pallas profite des derniers rayons du soleil. Les petits ne s’éloignent jamais de leur mère, dont le regard perçant sonde l’horizon et détecte tout danger.

Sylvain Cordier
manul

Sous la pluie, protégée par son épaisse fourrure, cette mère part en chasse de rongeurs ou de petits oiseaux. Sa stratégie pour se rendre invisible: n’effectuer que des mouvements imperceptibles en déplaçant ses pattes avec une extrême lenteur, centimètre par centimètre.

Sylvain Cordier
manul

Sous la pluie, protégée par son épaisse fourrure, cette mère part en chasse de rongeurs ou de petits oiseaux. Sa stratégie pour se rendre invisible: n’effectuer que des mouvements imperceptibles en déplaçant ses pattes avec une extrême lenteur, centimètre par centimètre.

Sylvain Cordier
manul

Le chat de Pallas (qui porte le nom du premier naturaliste qui l’a décrit en 1776, Peter Simon Pallas) a réussi à survivre dans l’habitat hostile des steppes d’Asie centrale depuis si longtemps qu’il a divergé des petits félins proches, au point de former un genre à lui tout seul. Avec une population totale estimée à 58 000 individus, le chat de Pallas n’est que faiblement menacé. Après avoir été braconné pour sa fourrure, il est maintenant protégé par la loi en Chine, en Mongolie, en Inde, en Iran, au Kazakhstan, au Kirghizstan, au Pakistan, en Russie et au Turkménistan.

Sylvain Cordier
manul

Le chat de Pallas (qui porte le nom du premier naturaliste qui l’a décrit en 1776, Peter Simon Pallas) a réussi à survivre dans l’habitat hostile des steppes d’Asie centrale depuis si longtemps qu’il a divergé des petits félins proches, au point de former un genre à lui tout seul. Avec une population totale estimée à 58 000 individus, le chat de Pallas n’est que faiblement menacé. Après avoir été braconné pour sa fourrure, il est maintenant protégé par la loi en Chine, en Mongolie, en Inde, en Iran, au Kazakhstan, au Kirghizstan, au Pakistan, en Russie et au Turkménistan.

Sylvain Cordier