L'arbre magique malgache

Ni lac ni rivière n’égaient le plateau aride de Mahafaly, dans le sud-ouest de Madagascar. Pour leur survie, les habitants d’une région oubliée par les pluies ont passé alliance avec les baobabs.

7 Photos
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Dix jours de travail sont nécessaires pour creuser une citerne dans un baobab de 300 ans. Les arbres, considérés comme des personnes, reçoivent des noms propres et les villageois s’adressent à eux avec tout le respect qui leur est dû: «Pardon si nous te creusons, mais nous devons le faire pour une cause noble, celle de l’avenir de nos enfants. Ils vont survivre grâce à toi.»Pascal Maitre/Panos Pictures
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Dix jours de travail sont nécessaires pour creuser une citerne dans un baobab de 300 ans. Les arbres, considérés comme des personnes, reçoivent des noms propres et les villageois s’adressent à eux avec tout le respect qui leur est dû: «Pardon si nous te creusons, mais nous devons le faire pour une cause noble, celle de l’avenir de nos enfants. Ils vont survivre grâce à toi.»Pascal Maitre/Panos Pictures
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Une fois la citerne creusée, fin juin, l’arbre est laissé en paix afin qu’il cicatrise. Six mois plus tard, en décembre, le baobab aura généré une écorce protectrice à l’intérieur de la cavité, un phénomène unique dans la nature.Pascal Maitre/Panos Pictures
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Une fois la citerne creusée, fin juin, l’arbre est laissé en paix afin qu’il cicatrise. Six mois plus tard, en décembre, le baobab aura généré une écorce protectrice à l’intérieur de la cavité, un phénomène unique dans la nature.Pascal Maitre/Panos Pictures
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Durant la courte saison des pluies qui débute alors, les villageois collectent l’eau disponible et la déversent dans la citerne, avec toutes les impuretés qu’elle contient. Pascal Maitre/Panos Pictures
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Durant la courte saison des pluies qui débute alors, les villageois collectent l’eau disponible et la déversent dans la citerne, avec toutes les impuretés qu’elle contient. Pascal Maitre/Panos Pictures
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Cette eau rougie par la couleur du sol se purifiera par décantation et ressortira translucide.Pascal Maitre/Panos Pictures
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Cette eau rougie par la couleur du sol se purifiera par décantation et ressortira translucide.Pascal Maitre/Panos Pictures
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La consommation d'eau directement sur l’arbre est interdite. L’eau ne sera utilisée qu’à l’intérieur du village, essentiellement pour la cuisine et l’hygiène. Pas une goutte n’est gaspillée.Pascal Maitre/Panos Pictures
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La consommation d'eau directement sur l’arbre est interdite. L’eau ne sera utilisée qu’à l’intérieur du village, essentiellement pour la cuisine et l’hygiène. Pas une goutte n’est gaspillée.Pascal Maitre/Panos Pictures
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Comme d’autres arbres rustiques, les majestueux baobabs se sont adaptés à l’extrême sécheresse. Leur hauteur peut atteindre 30 mètres et leur diamètre 9 mètres. L’espèce «Adansonia grandidieri» est endémique de Madagascar. Les habitants de Mahafaly l’appellent «adansonia za»; le suffixe «za» vient de «zanahary», le mot malgache pour dieu.Pascal Maitre/Panos Pictures
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Comme d’autres arbres rustiques, les majestueux baobabs se sont adaptés à l’extrême sécheresse. Leur hauteur peut atteindre 30 mètres et leur diamètre 9 mètres. L’espèce «Adansonia grandidieri» est endémique de Madagascar. Les habitants de Mahafaly l’appellent «adansonia za»; le suffixe «za» vient de «zanahary», le mot malgache pour dieu.Pascal Maitre/Panos Pictures
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Chaque baobab citerne est attribué à une famille par une décision collective des anciens. Mais malgré la rareté de l’eau, la coutume octroie aux bergers de passage le droit d’étancher leur soif.Pascal MAITRE
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Chaque baobab citerne est attribué à une famille par une décision collective des anciens. Mais malgré la rareté de l’eau, la coutume octroie aux bergers de passage le droit d’étancher leur soif.Pascal MAITRE