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Timothy Fadek/Redux/laif
L’unique «tort» des millions d’enfants ukrainiens: appartenir à une nation démocratique voisine d’une dictature. Hommage à ces innocents blessés, traumatisés, sacrifiés.
Des jumeaux nouveau-nés dans les sous-sols d’un hôpital pédiatrique du centre-ville de Kiev. C’était quatre jours après le début de l’invasion.
Un soldat ukrainien porte un nouveau-né, le 3 mars dernier, dans les faubourgs de Kiev, pour aider les parents lourdement chargés. Mais il devient toujours plus dangereux de fuir la capitale.
Le 11 mars, dans un hôpital de Marioupol, Anastasia Erashova pleure la mort d’un de ses deux enfants, tout en tenant l’autre dans ses bras.
Ksenia (à g.), 4 ans, arrive à Medyka, en Pologne, le 8 mars dernier, en provenance d’Irpin. Frigorifiés, les petits réfugiés sont enveloppés par les bénévoles dans des couvertures de survie.
Varvara, 7 ans, a été gravement blessée aux jambes par l’artillerie russe en fuyant Irpin avec sa mère, elle aussi blessée.
La même scène qui se répète toujours plus souvent, faute de couloir humanitaire. Des civils, dont de nombreux enfants, qui risquent leur vie en tentant simplement de quitter les villes assiégées.
Un policier ukrainien escorte une enfant dans un faubourg de Kiev alors que résonne l’artillerie à proximité.
Quelles pensées traversent l’esprit de cette fillette de Kiev qui attendait, il y a une semaine à la gare centrale, de pouvoir monter dans un train?