Entre terre et mer, le littoral français vu depuis les airs
Au terme de 400 heures de vol en ULM, le photographe Frédéric Larrey a réuni une collection unique de photographies du littoral français. Ces territoires mi-eau, mi-terre, menacés par la hausse du niveau des mers et par l’exploitation humaine, constituent une irremplaçable source de biodiversité.

Pointe d’Agon, Normandie. La côte sableuse oblige les eaux émeraude de la Sienne à de longs méandres pour se jeter dans la Manche. Ces milieux continentaux, littoraux et marins en interaction permanente sont propices au développement d’une faune et d’une flore variées. Treize des 16 espèces d’amphibiens présentes en Basse-Normandie y vivent, telles que le triton crêté et le triton marbré, le pélodyte ponctué et la rainette arboricole.
Frédéric Larrey
Pointe d’Agon, Normandie. La côte sableuse oblige les eaux émeraude de la Sienne à de longs méandres pour se jeter dans la Manche. Ces milieux continentaux, littoraux et marins en interaction permanente sont propices au développement d’une faune et d’une flore variées. Treize des 16 espèces d’amphibiens présentes en Basse-Normandie y vivent, telles que le triton crêté et le triton marbré, le pélodyte ponctué et la rainette arboricole.
Frédéric Larrey
Le Fort Vert, Manche-mer du Nord. Au nord-est de Calais, sur les prés salés, les mares destinées à la chasse sont légion. Le Conservatoire du littoral y possède des sites protégés qui permettent aux oiseaux migrateurs de souffler, une aubaine pour les espèces qui y transitent en venant de l’Europe du Nord. Sur les parcelles agricoles du Fort Vert, dans l’espace naturel de la dune Noyon, on ne les chasse pas. Si des oiseaux migrateurs y sont capturés, ce n’est que pour être bagués, puis relâchés en vue d’être étudiés.
Frédéric Larrey
Le Fort Vert, Manche-mer du Nord. Au nord-est de Calais, sur les prés salés, les mares destinées à la chasse sont légion. Le Conservatoire du littoral y possède des sites protégés qui permettent aux oiseaux migrateurs de souffler, une aubaine pour les espèces qui y transitent en venant de l’Europe du Nord. Sur les parcelles agricoles du Fort Vert, dans l’espace naturel de la dune Noyon, on ne les chasse pas. Si des oiseaux migrateurs y sont capturés, ce n’est que pour être bagués, puis relâchés en vue d’être étudiés.
Frédéric Larrey
Plouarzel, Bretagne. Tout au long de l’année, la fréquentation touristique est essentiellement concentrée en bordure de mer. Les sports de nature se développent dans le secteur: plongée sous-marine, pêche au lancer, planche à voile, canoë-kayak, kitesurf, trail, équitation, etc. Ils entraînent des dégradations des zones d’accès, par le stationnement occasionné et le piétinement des milieux naturels.
Frédéric Larrey
Plouarzel, Bretagne. Tout au long de l’année, la fréquentation touristique est essentiellement concentrée en bordure de mer. Les sports de nature se développent dans le secteur: plongée sous-marine, pêche au lancer, planche à voile, canoë-kayak, kitesurf, trail, équitation, etc. Ils entraînent des dégradations des zones d’accès, par le stationnement occasionné et le piétinement des milieux naturels.
Frédéric Larrey
Lège-cap Ferret, l’île aux oiseaux, Gironde. Plus d’une soixantaine d’espèces, nicheuses ou sédentaires, ont élu en masse ce site pour sa tranquillité et pour la variété de ses écosystèmes. Sa protection consiste avant tout à en restreindre l’accès aux humains et à limiter les risques d’érosion.
Frédéric Larrey
Lège-cap Ferret, l’île aux oiseaux, Gironde. Plus d’une soixantaine d’espèces, nicheuses ou sédentaires, ont élu en masse ce site pour sa tranquillité et pour la variété de ses écosystèmes. Sa protection consiste avant tout à en restreindre l’accès aux humains et à limiter les risques d’érosion.
Frédéric Larrey
Marais de Guérande, Centre-Atlantique. Au néolithique, on y ramassait déjà le sel. Les Gaulois avaient leurs «bouilleurs», chargés de chauffer la saumure pour le récupérer. Les Romains ont importé cette technique solaire en Méditerranée. Le déclin de l’activité paludière, au milieu du XXe siècle, fit planer le spectre de leur destruction au profit de grands projets touristiques. Un mouvement de défense du territoire permit de les sauver. Aujourd’hui, ils produisent quelque 12 000 tonnes de sel par an, font vivre 300 familles de paludiers et des centaines d’oiseaux d’eau.
Frédéric Larrey
Marais de Guérande, Centre-Atlantique. Au néolithique, on y ramassait déjà le sel. Les Gaulois avaient leurs «bouilleurs», chargés de chauffer la saumure pour le récupérer. Les Romains ont importé cette technique solaire en Méditerranée. Le déclin de l’activité paludière, au milieu du XXe siècle, fit planer le spectre de leur destruction au profit de grands projets touristiques. Un mouvement de défense du territoire permit de les sauver. Aujourd’hui, ils produisent quelque 12 000 tonnes de sel par an, font vivre 300 familles de paludiers et des centaines d’oiseaux d’eau.
Frédéric Larrey
L’archipel de Riou, proche de Marseille. Comme les autres îles de la région, celles-ci possèdent des plages visibles tournées vers la ville. Les calanques formées par les falaises ne sont accessibles que par la mer. Sur les 5553 km du littoral français, 6,16 millions d’habitants se répartissent. D’ici à 2040, ils seront rejoints par 1,4 million de personnes supplémentaires. Conséquence: une densité de population trois fois supérieure à la moyenne du pays et une densité de construction six fois plus grande. La côte est aussi la première destination touristique. Pour protéger le littoral de la surexploitation et du réchauffement climatique, le Conservatoire du littoral gère 220 000 hectares sur plus de 700 sites différents. D’ici à 2050, cette institution espère pouvoir préserver un tiers de la bande côtière.
Frédéric Larrey
L’archipel de Riou, proche de Marseille. Comme les autres îles de la région, celles-ci possèdent des plages visibles tournées vers la ville. Les calanques formées par les falaises ne sont accessibles que par la mer. Sur les 5553 km du littoral français, 6,16 millions d’habitants se répartissent. D’ici à 2040, ils seront rejoints par 1,4 million de personnes supplémentaires. Conséquence: une densité de population trois fois supérieure à la moyenne du pays et une densité de construction six fois plus grande. La côte est aussi la première destination touristique. Pour protéger le littoral de la surexploitation et du réchauffement climatique, le Conservatoire du littoral gère 220 000 hectares sur plus de 700 sites différents. D’ici à 2050, cette institution espère pouvoir préserver un tiers de la bande côtière.
Frédéric Larrey