Elisabeth II, une cheffe d'Etat sans pouvoir à la tête de 56 pays
Le Commonwealth ou, plus précisément le Commonwealth of Nations… Seuls les Anglais pouvaient inventer une entité aussi complexe et insaisissable. Cette association de pays – pour la plupart d’anciennes colonies de l’Empire britannique – ne comporte aucune obligation. Et son chef, la reine ou le roi d’Angleterre, n’a aucun pouvoir sur ses membres. Symbole d’une décolonisation moins violente que celles des autres empires, le Commonwealth aura permis à la famille royale de sillonner les cinq continents, laissant à la postérité des images d’anthologie, mélange d’exotisme hollywoodien et de paternalisme ou, en l’occurrence, de maternalisme désormais désuet. La reine et le prince Philip adoraient en tout cas ces longues expéditions africaines, asiatiques, américaines et océaniennes.

En plein Pacifique, 1982, Tuvalu. Réception grandiose avec pirogue de cérémonie aux Tuvalu, quatre ans après l’indépendance de l’archipel. La reine était restée la cheffe d’Etat de ce pays de 11 000 habitants.
Tim Graham Photo Library via Get
En plein Pacifique, 1982, Tuvalu. Réception grandiose avec pirogue de cérémonie aux Tuvalu, quatre ans après l’indépendance de l’archipel. La reine était restée la cheffe d’Etat de ce pays de 11 000 habitants.
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Haie d’honneur, 1974, Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le passage par cette grande île d’Océanie aux coutumes guerrières encore vivaces était un must pour la «royal family».
Unknown/The Royal Collection Trust
Haie d’honneur, 1974, Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le passage par cette grande île d’Océanie aux coutumes guerrières encore vivaces était un must pour la «royal family».
Unknown/The Royal Collection Trust
Le tipi de la royale squaw, 1972, Canada. Le Canada est, avec l’Inde et le Pakistan, un des poids lourds du Commonwealth. Les minorités amérindiennes y étaient sollicitées à chacun des voyages officiels de la reine Elisabeth, comme ici à Calgary, dans la province de l’Alberta.
Dukas
Le tipi de la royale squaw, 1972, Canada. Le Canada est, avec l’Inde et le Pakistan, un des poids lourds du Commonwealth. Les minorités amérindiennes y étaient sollicitées à chacun des voyages officiels de la reine Elisabeth, comme ici à Calgary, dans la province de l’Alberta.
Dukas
La méridienne, 1979, Bahreïn. La reine en pleine conversation avec l’émir de Bahreïn entre deux courses de chevaux et de chameaux.
Tim Graham Photo Library via Get
La méridienne, 1979, Bahreïn. La reine en pleine conversation avec l’émir de Bahreïn entre deux courses de chevaux et de chameaux.
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L’heure du lait de coco, 1982, Tuvalu. Au milieu de l’immense océan Pacifique, la tasse de thé est remplacée par une noix de coco. Mais l’élégance du geste demeure.
Tim Graham Photo Library via Get
L’heure du lait de coco, 1982, Tuvalu. Au milieu de l’immense océan Pacifique, la tasse de thé est remplacée par une noix de coco. Mais l’élégance du geste demeure.
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Comme dans «Tintin», 1961, Népal. Dans les années 1950 et 1960, les visites royales aux pays membres du Commonwealth semblaient parfois inspirées de bandes dessinées de l’époque, comme ici avec cette chasse au tigre à dos d’éléphant. Mais la reine avait préféré sa caméra au fusil.
Popperfoto via Getty Images
Comme dans «Tintin», 1961, Népal. Dans les années 1950 et 1960, les visites royales aux pays membres du Commonwealth semblaient parfois inspirées de bandes dessinées de l’époque, comme ici avec cette chasse au tigre à dos d’éléphant. Mais la reine avait préféré sa caméra au fusil.
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