Home
Actu
Choc des mondes en Biélorussie

file789wi12rrux1g4jqbnnf

Nicolas Righetti/Lundi 13

Choc des mondes en Biélorussie

7

Partager

Conserver

Partager cet article

Fasciné par les contrées méconnues, le photographe suisse Nicolas Righetti s’est rendu sept fois en Biélorussie. Il raconte en images comment la région s’ouvre peu à peu au monde.

file789wi17m91clg13r7nt — KFC et monument stalinien. Le fast-food américain cohabite avec les fresques communistes, ces œuvres gigantesques d’ailleurs parfaitement entretenues par l’Etat. Le président, Alexandre Loukachenko, 65 ans, qui règne sur le pays depuis vingt-cinq ans d’une main de fer, développe une timide ouverture vers l’Ouest. Le «dernier dictateur d’Europe» se représentera pour la sixième fois aux élections, en 2020. Les partis d’opposition sont pratiquement inexistants. Nicolas Righetti/Lundi 13

file789wi1buwso1h6xo7p0i — Traction avant. Fête de l’indépendance, Minsk. «Le culte du corps, montrer que l’homme est fort et puissant, est très important. Ici, une joute lors de laquelle les hommes s’échinent à tirer un camion. Celui qui arrive le premier gagne, sous les cris d’une foule enthousiaste.» Nicolas Righetti/Lundi 13

file789wi1cno9xtf30nogp — Fashion Week. «A l’image des grandes villes européennes, une «semaine de la mode» a lieu à Minsk, représentant de nombreux créateurs des pays de l’Est. Ici, la journée Fashion Kids, inspirée des Etats-Unis. «Les mamans étaient très fières que leurs enfants soient photographiés. Les femmes en Biélorussie sont toutes très élégantes, très stylées.» Nicolas Righetti/Lundi 13

file789wi1dhg2d11k3dvl40 — Minsk, dans un café près de la place Lénine. «J’y suis rentré par hasard. Je vois cette kalachnikov dorée, cette serveuse qui tapote sur son iPad. C’est, comme un peu partout dans cette ville fascinante, le choc des symboles, soviétiques et contemporains, le choc des époques. C’est ce qui m’a fasciné dans ce pays. On peut désormais s’y déplacer librement, sans guide. La vie y est très bon marché. Le seul problème, c’est la langue. Très peu de gens parlent anglais.» Nicolas Righetti/Lundi 13

file789wi19htfm5965kfch — Goldorak, version biélorusse. «Cette immense "statue", très années 1980, qui se voulait moderne et branchée, a été érigée dans la fan-zone des Jeux européens, qui ont eu lieu à Minsk en juin 2019. Le pays attendait quelque 90 000 touristes, mais 5000 seulement sont venus assister aux compétitions. Pourtant, l’organisation était parfaite.» Nicolas Righetti/Lundi 13

file789wi18m4phl1m86nex — Cours de dessin, Académie des arts de Biélorussie, Minsk. «Lors d’une visite guidée organisée par l’Etat, on a tenu à me montrer les Beaux-Arts. Le professeur ne voulait pas de photo, mais le guide oui, en argumentant que je faisais un livre sur leur pays. Dans le fond, une petite statue d’inspiration romaine. L’art, le sport, la musique et le théâtre sont très populaires en Biélorussie.» Nicolas Righetti/Lundi 13

file789wi1dletuthjmi2xp — «Biélorussie. Dreamland». Par Nicolas Righetti. Editions Favre. Prix 48 fr. sortie 7 décembre. Vernissage: 17 décembre, rue de la Navigation 5, 1201 Genève, dès 17 h. Nicolas Righetti/Lundi 13

Suivre les thèmes par e-mail