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Les Romands ont du talent

«Un bel abat-jour crée une atmosphère»

Dans leur Atelier Contre-Jour, à Genève, Chloé Gaidioz et Aurélia Maulet conçoivent de superbes pièces sur mesure pour des suspensions ou des pieds de lampes. Et il y a une infinité de possibilités.

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Dans leur Atelier Contre-Jour, à Genève, Chloé Gaidioz et Aurélia Maulet conçoivent de superbes pièces sur mesure pour des suspensions ou des pieds de lampes

Dans leur atelier genevois, Chloé Gaidioz et Aurélia Maulet mettent entre six heures et deux jours pour créer un abat-jour en tissu, en papier peint ou décoré à la main. Les prix varient de 100 à 500 francs.

Magali Girardin

Elles aiment les jeux de lumière. «Un bel abat-jour crée une atmosphère, une ambiance, apporte une certaine douceur dans une pièce», expliquent Chloé Gaidioz, 29 ans, et Aurélia Maulet, 30 ans. Dans leur Atelier Contre-Jour, elles conçoivent de petites et grandes merveilles sur mesure pour correspondre aux envies de leurs clients, parfois pour remettre en état une vieille lampe ayant une histoire de famille à raconter.

Alors qu’Aurélia exerçait dans le domaine de la décoration d’intérieur, rien ne prédestinait Chloé, qui a une licence en information et communication, à devenir abat-jouriste. Mais lorsque le Covid-19 et ses conséquences ont privé Chloé de son travail, son amie lui a trouvé un poste dans une boutique de déco de Carouge qui commandait des abat-jour à l’atelier d’Adélia Da Silva. «Un jour, je suis allée la voir pour une cliente et je lui ai demandé si elle pouvait me montrer comment elle travaillait, se souvient Chloé. Le soir, chez moi, j’ai essayé de reproduire ce qu’elle m’avait expliqué et j’ai adoré. J’ai pensé que cela me plairait vraiment de faire ça de ma vie parce que c’est à la fois créatif et méditatif.» Adélia souhaitant prendre sa retraite, elle a initié Chloé. «Il n’y a pas de formation officielle pour devenir abat-jouriste, il faut rencontrer une personne acceptant d’enseigner son savoir-faire; c’est vraiment un métier de transmission.»

En 2022, la jeune femme a repris l’Atelier Contre-Jour, puis, débordée par le succès, a proposé à son amie Aurélia de se joindre à elle. Désormais, elles créent ensemble des abat-jour personnalisés. Et avec une cinquantaine de carcasses de formes et de tailles différentes (cylindriques, coniques, rectangulaires, etc.), plus de 200 tissus en lin, coton, soie, raphia, qui peuvent être plissés, tendus ou contrecollés (avec un intérieur blanc, doré, argenté ou transparent), une vingtaine de papiers peints, sans oublier l’option du peint à la main et, enfin, une centaine de galons, on obtient plus de… 6 millions de modèles possibles.

Chacun aussi magnifique qu’unique.

>> Atelier Contre-Jour, rue du Vieux-Billard 2, Genève, www.contrejourgeneve.com

Par Olaya Gonzalez Publié il y a 6 heures