Nicole Petignat: «J’aime les petits terrains de foot. C’est le rendez-vous des apéros»

1. Paradis équestre 
A cheval, il n’y a pas mieux que les plats pâturages des Franches-Montagnes autour de Saignelégier. Moi qui monte dans les cantons du Jura et de Zurich, où j’ai mes deux cabinets de massage, je vois les différences de comportement du cheval: il est tellement plus serein ici.

2. Le terrain qui penchait 
J’ai toujours aimé les terrains de foot. On y sent battre le pouls de la compétition; c’est le rendez-vous des amateurs et des apéros. Celui de Lugnez, près de Porrentruy, est tout petit et drôle: quand j’y arbitrais, il y a trente ans, il descendait. L’équipe qui pouvait choisir son camp optait d’habitude pour la montée, afin de pouvoir se reposer en deuxième mi-temps… Suivant le match que j’avais fait, je passais à la buvette après. Sinon, il fallait courir vite!

3. Pieds dans l’eau 
Il fait toujours bon frais au bord du petit lac Vert d’Undervelier, dans les gorges du Pichoux. C’est petit, facile d’accès, je vais y promener mon chien. Quand je m’y trempe les pieds, je suis illico envahie par un sentiment de tranquillité.

4. Hôtel et musique 
On mange très bien à l’Hôtel du Soleil, au Noirmont, et il y a de belles chambres. J’y vais à la période du festival Le Chant du Gros, auquel j’assiste normalement chaque année. C’est l’endroit où les Jurassiens se retrouvent.

5. L’énergie des arbres 
Les forêts sont magnifiques autour du beau petit lac de Lucelle, sur la frontière franco-suisse. Il y a beaucoup de feuillus, j’aime leurs couleurs d’automne. C’est dans les bois que je prends le plus d’énergie. Pour se connecter, je conseille de prendre un arbre dans ses bras, mais il faut qu’il soit bien droit.