Cela fait vingt-sept ans que Morcheeba (qui pourrait se traduire par «plus de beuh», «cheeba» signifiant «herbe» en argot anglais) enchante nos oreilles. Pourtant, ce groupe a connu pas mal de départs et d’arrivées, mais aujourd’hui, avec «Blackest Blue», leur dixième album studio, le duo restant s’affirme comme une des formations musicales fusionnant le mieux différents sons, offrant un véritable voyage onirique et mélodieux.
Tout a commencé dans une soirée londonienne lorsque Paul et Ross Godfrey ainsi que Skye Edwards unissent respectivement leurs platines, guitare, clavier et voix. Ils mixent le trip-hop, le rock, le folk avec de l’électro douce. Le succès est là. La voix de Skye Edwards, inimitable et inégalable, y est pour beaucoup. Pourtant, elle quittera le groupe en 2003 pour divergences musicales, fut maintes fois remplacée et finira par revenir définitivement en 2010. Ensuite, ce sera au tour de Paul de partir, en 2014.
Aujourd’hui, Ross et Skye ont trouvé leur voie dans un créneau planant et délicieux. Leur dernier opus, imaginé au cœur des années covid, ouvre une porte de sortie aérienne vers un monde de liberté auditive. A noter qu’en première partie on pourra écouter la Suissesse Tanya Barany, qui trace avec élégance sa route au cœur de la dark pop.
>> Retrouvez «Blackest Blue, Morcheeba» en concert le 28 février, Les Docks, avenue de Sévelin 34, Lausanne, 021 623 44 44, www.docks.ch.