Valentine Caporale a la trentaine. C’est une citadine qui vit dans un joli duplex à Genève. Elle est mariée à Connor, un financier américain. Ensemble ils ont eu deux enfants, Leo et Axel. Leo a un passeport américain. Axel pas encore. Ce qui pourrait compliquer un brin l’arrivée aux Bahamas, prochaine destination de vacances de la tribu.
Comment je sais tout ça? Parce que je me suis abonnée au compte Instagram de Valentine.
Je ne suis pas la seule. L’ex-animatrice radio est suivie par une communauté de 157 000 personnes sur le réseau social, auxquelles viennent s’ajouter les 40 000 personnes abonnées à sa chaîne YouTube. Elle est ce qu’on appelle une influenceuse, une «insta-maman». Elle documente méticuleusement son quotidien de mère de famille et d’entrepreneuse, du réveil au coucher des enfants. Tout y passe. Carnet de grossesse, tutoriels de maquillage, cours de yoga, nuit agitée des têtes blondes, péripéties de quarantaine. Vous voyez l’idée.
Elle partage tout de sa vie, ou plutôt ce qu’elle veut bien nous montrer. Et ça marche! La jeune femme est devenue l’une des Romandes les plus influentes sur les réseaux. Les marques se bousculent au portillon, flairant le retour sur investissement immédiat grâce à une communauté qui suit religieusement les faits et gestes de l’influenceuse.
Forcément, ça m’a intriguée: à quel moment décide-t-on de transformer sa vie quotidienne en salaire? Combien vaut un post sur Instagram? Est-il encore tabou de monétiser l’image de ses enfants? Dans ce nouvel épisode de Cash ma Queen, on parle cash et influence avec une entrepreneuse déterminée qui a grandi à l’écart des strass et des paillettes.
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