Avant l’hydratation, il faut penser au gommage, qui permet d’éliminer les cellules mortes et donc d’augmenter l’action des soins hydratants. Il en existe dans le commerce, comme celui entièrement bio de Susanne Kaufmann, mais on peut aussi le fabriquer chez soi avec une cuillère à café de miel et de jus de citron, plus une à soupe d’huile d’olive et de sucre roux. On mélange bien les quatre ingrédients et on se frotte bien le dessus et l’intérieur des mains avec cette mixture. Les cuticules sont assouplies, les micro-plaies assainies, les ongles vitaminés, les peaux mortes ôtées et l’épiderme hydraté.
Opération hydratation
Il y a pléthore de crèmes pour les mains, pourtant ce n’est pas évident de trouver celle qui convient le mieux à notre peau et à notre rythme de vie et qui soit très efficace. En résumé, il faut qu’elle pénètre vite et ne graisse pas les mains afin que l’on puisse tapoter sur son clavier, conduire ou effectuer toute autre tâche sans risquer de poisser.
Nous avons choisi pour vous la crème Lavera Bio, la Kneipp express mais aussi, pour les peaux très sèches, celle au chanvre de Body Shop et celle quasi médicale de Dr. Hauschka ou encore Atoderm mains et ongles de Bioderma. Pour les plus motivées, il existe aussi des soins après lesquels vous enfilez des gants et laissez poser, pourquoi pas, une nuit si cela ne vous gêne pas. Le plus connu est le masque de Mavala, qui hydrate profondément. Quand on dit hydrater les mains, on pense bien sûr aussi à l’hydratation des cuticules, qu’il ne faudrait pas couper dans l’idéal mais simplement repousser régulièrement avec un bâtonnet de buis. Pour que ces petites peaux gardent leur souplesse, il ne faut pas hésiter à les repousser avec sa serviette de bain lorsqu’on sort de sa douche. Autre possibilité, étaler sur les ongles jusqu’aux cuticules la mythique crème à l’abricot pour les ongles de Dior et masser toute la surface régulièrement. Pour le massage et l’hydratation des ongles, il existe aussi l’Huile de ricin (ou Castor oil) de Melvita.
Jusqu’au bout des ongles
Qu’on les porte très longs ou courts, les ongles affichent notre état de santé et nos manques de vitamines ou d’oligoéléments. S’ils se dédoublent de manière constante, il ne faut pas hésiter à prendre de la levure de bière et, pourquoi pas, à consulter votre médecin généraliste. Vous avez peut-être besoin de vitamines!
Après, la mode s’en mêlant, il existe plusieurs façons de les couper, de les limer et de les porter. Aux USA, actuellement, ils se portent très longs et pointus. Généralement, ce sont de faux ongles collés sur les existants. Il est peu conseillé d’avoir recours à ce genre de méthode car cela ramollit la matrice et affaiblit grandement votre ongle, qui ne peut pas respirer. Autre technique qui a mauvaise réputation, celle du vernis semi-permanent. En effet, l’ongle est étouffé pendant deux à trois semaines sous quatre à cinq couches de vernis. Il est donc évidemment déconseillé auprès de celles qui ont ces extrémités fragilisées.
De la couleur absolument
Mais si l’on demande conseil à sa manucure et que, après diagnostic et aval de cette dernière, on choisit une marque leader en semi-permanent comme OPI, l’opération peut être menée sans dégâts.
Autre chose à laquelle il faut faire attention, c’est à la manière de le retirer. Ne pas gratouiller les couches, ni les peler, sinon vous risquez d’abîmer la matrice. Laissez faire les experts, qui vont emmailloter vos extrémités dans des poupées d’acétone plus un peu de papier alu, laisser poser quinze minutes, et hop! c’est fini. Ce genre de vernis n’est pas à faire toute l’année; mais une fois par trimestre pour les grandes occasions, ce n’est pas du tout proscrit.
Après, pour celles qui désirent avoir une couleur ou de l’incolore sur le bout de leurs doigts en permanence, sachez qu’il existe des vernis eco-friendly et pas mauvais pour votre santé. Les marques les plus connues dans ce domaine sont Kure Bazaar, Avril et Même, qui convient parfaitement aux ongles mous, striés ou encore fragilisés par une chimio (sur purepara.com, env. 9 fr.).
Sachez cependant que les marques ont tendance, ces dernières années, à être de moins en moins toxiques et à exclure les toluène, formaldéhyde, phtalate de dibutyle, résine de formaldéhyde, paraben, xylène et camphre, qui sont dangereux pour la santé, car notamment de féroces perturbateurs endocriniens. Beaucoup sont maintenant au minimum «7 free» (c’est-à-dire sans ces sept produits toxiques) dans la communauté européenne, mais en dehors de cette zone rien n’est garanti. Alors à vos limes et pinceaux!