Les deux grands numéros 1 en sagex avaient été façonnés avec amour par un graphiste de L’illustré.
Il y en avait un grand et un petit, avec mission pour moi de les acheminer jusque dans les bras agiles de celui dont on pressentait qu’il allait devenir ce jour-là le plus âgé des numéro 1 du tennis mondial: Roger Federer, 36 ans. Le 16 février 2018, il suffisait au Bâlois de franchir le cap des quarts de finale du tournoi de Rotterdam pour occuper à nouveau la place du roi, abandonnée en novembre 2012.
Après moult pérégrinations pour acheminer ces objets ultra incommodes dans les aéroports - avec pour passe-partout le nom de Federer…. - je suis entré dans l’Ahoy Arena, la salle de 15 000 spectateurs, avec le numéro 1 blanc sous le bras pour regarder le match.
Ensuite, il a fallu attendre. Federer a battu le Néerlandais Robin Haase à 21h02 précises mais il n’est apparu pour la séance photos de L’illustré, dûment négociée mais néanmoins incertaine, qu’aux environs de minuit. Cela valait la peine de patienter. Ravi, le champion s’est illico emparé du grand numéro blanc. Il a joué avec lui, l’a étreint comme un copain qu’on retrouve et l’a même embarqué dans le restaurant des joueurs, pour se prendre en photo avec ses proches, dont son entraîneur Séverin Lüthi, venu lui rendre visite par surprise.
Federer, Ljubicic et Lüthi étaient tellement contents du shooting qu'ils ont ensuite posté ces photos sur leurs profils Instagram et le champion n’a pas oublié de dédicacer le grand No 1 pour vous, les lecteurs de L’illustré.
Les jours d’après, il battait Seppi et Dimitrov et remportait le tournoi, le 97e de sa carrière. «Je n’oublierai jamais cette semaine», glissa-t-il.