Légumes, céréales, légumineuses, huile d’olive, poissons gras, herbes aromatiques… voici les fondamentaux du régime méditerranéen, reconnu depuis des décennies pour ses bienfaits sur la santé.
Vanté comme le régime idéal pour lutter contre les maladies cardiovasculaires ou le cancer et gagner en longévité, il a fait l’objet de nombreuses études qui ont pu mettre en avant son intérêt. Plus récemment, une vaste étude randomisée, menée sur 7'447 personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires (diabète, surpoids, tabagisme, hypertension…) durant 5 ans, a démontré les bienfaits de cette alimentation. Les résultats, bien que controversés, avancent que l’adoption de la diète méditerranéenne (forte consommation de légumes, légumineuses, poissons, huile d’olive etc. associée à une consommation modérée d’alcool, viandes rouges et transformées, produits laitiers, etc.) permet de diminuer de 30% les accidents cardiovasculaires.
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Dans son rapport d’expertise étudiant les relations entre consommation de groupes d’aliments et risques de maladies chroniques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire française ANSES a confirmé ces données et conclu plus largement que «l’alimentation méditerranéenne (…) diminue le risque de maladies cardiovasculaires avec un niveau de preuve convaincant et est associée à une diminution du risque de diabète de type 2, de cancer du sein, de cancer colorectal et du déclin cognitif avec un niveau de preuve suggestif mais limité.»
Les ingrédients d’un tel bénéfice sont à chercher du côté des nombreuses vitamines et minéraux apportées par les fruits, les légumes, les céréales ou encore les légumineuses, mais aussi des antioxydants naturels contenus dans l’huile d’olive, riche en tanins et polyphénols qui auraient notamment un effet anticancéreux.
Plus étonnant encore, le régime méditerranéen pourrait contribuer à prolonger l’espérance de vie. Une étude américaine a établi il y a quelques années de manière claire que cette alimentation est associée à des longueurs plus importantes de télomères, les biomarqueurs de vieillissement situés aux extrémités des chromosomes. Et les auteurs précisent que ce n’est pas un des aliments de la diète en particulier, mais bien un mode de vie «global» qui expliquent ces résultats.
Bref, n’attendons pas pour passer en mode méditerranéen!
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