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Le vélo électrique, nouveau véhicule du siècle?

Plus de 1 million de vélos électriques sont en circulation aujourd’hui en Suisse. Alexandra Coulet fait partie des adeptes helvétiques de la mobilité douce.

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Alexandra Coulet en vélo électrique avec ses deux enfants Joséphine et Stanislas

Alexandra Coulet et ses deux enfants Joséphine et Stanislas: un trio gagnant de la mobilité douce à Genève.

Nicolas Righetti / Lundi13

Il y a vingt ans, en 2004, il s’était vendu un petit millier de vélos électriques en Suisse. En 2022, année record, 220'000! Aujourd’hui, plus de 1 million de ces engins sont en circulation. Ces VTC, VTT ou vélos-cargos motorisés représentent bel et bien des moyens de transport à part entière aux côtés de leurs ancêtres conventionnels, dont les ventes annuelles se stabilisent depuis 2005 autour de 300'000 par année. La flotte de ces deux-roues est donc en passe de se répartir en deux parts égales entre les bicyclettes classiques et les différentes sortes de vélos à assistance électrique (VAE).

«Ce vélo a changé ma vie»


Parfaite incarnation de ce million d’adeptes helvétiques du deux-roues, Alexandra Coulet déjoue presque quotidiennement le cauchemar de la circulation genevoise au guidon de cet engin musclé (100 kilos de charge utile). L’ancienne gagnante, en 2003, de l’émission «Bachelor» sur M6 assure aussi avec son vélo-cargo les déplacements de ses deux enfants. «Ce mode de transport est hyper-pratique ici, car Genève s’y prête particulièrement bien. Je dirais même que cela a changé ma vie. Je choisis mes itinéraires en fonction des pistes cyclables. Et j’ai découvert une appli épatante: Geovelo. Grâce à elle j’ai découvert des itinéraires hors des grands axes auxquels je n’aurais jamais pensé. En quinze minutes seulement, on fait beaucoup de chemin. Et je n’avais plus besoin de poussette pour les gosses quand ils étaient plus jeunes. Quand on va à la plage, j’ajoute une remorque pour tracter nos affaires. C’est un véhicule très modulable en fonction des usages.» 

Par tous les temps


Bien sûr, Alexandra est une cycliste «extrêmement prudente» qui s’efforce en permanence d’anticiper les ouvertures de portière et les sorties de garage intempestives d’automobilistes indélicats. Une guirlande lumineuse et de la musique embarquée permettent de mieux se faire voir et de se signaler à distance. La mère de famille n’a pas lésiné non plus sur la qualité du cadenas pour dissuader les voleurs. Et quand il pleut? «Nous sommes tous les trois équipés en cas de mauvais temps. Mais quand les conditions sont vraiment exécrables, je prends les transports en commun et ma voiture. J’essaie pourtant d’y recourir au minimum et j’utilise mon vélo toute l’année.»

Pour cette jeune quadragénaire, qui s’efforce de mener une vie aussi peu consumériste que possible, l’aspect écologique de ce mode de transport contribue à son charme. Mais c’est bien sa rationalité qui l’a convertie au VAE. «Pour tous les rendez-vous au centre-ville, pour aller voir un spectacle le soir, il n’y a pas plus pratique que le vélo électrique. Je ne pourrais plus m’en passer.» Alexandra envisage cependant de déménager à la campagne. Si ce projet se réalise, elle devra probablement réévaluer sa manière de se déplacer seule ou en famille. 

>> «L'illustré» s'est penché sur le phénomène du vélo électrique. Retrouvez d'autres articles de notre dossier:

Par Philippe Clot publié le 19 juin 2024 - 10:04