Durant la saison des Fêtes, l’Opéra de Lausanne nous offre une adaptation enlevée et joyeuse d’une opérette berlinoise qui met tout de suite de bonne humeur. C’est au XIXe siècle que deux auteurs de comédie, Gustav Kadelburg et Oscar Blumenthal, imaginèrent une histoire d’amour ayant pour lieu l’auberge d’un petit village de Haute-Autriche. Léopold est amoureux de Josefa, la patronne du Cheval Blanc, qui, elle, a porté son dévolu sur l’un de ses clients, un avocat pas franchement sympathique. Arrivent des clients français qui ébranlent cette petite dynamique et permettent également à certains d’avoir une vue plus acérée des êtres qui les entourent.
Il existe sept versions cinématographiques de «L’Auberge» et beaucoup d’autres au théâtre dans de nombreuses langues, mais celle dont on parle le plus souvent et qui a sacralisé cette opérette est probablement l’adaptation française jouée au Théâtre du Châtelet avec Bourvil dans le rôle phare de Léopold.
Pour l’Opéra de Lausanne, c’est une version allégée en deux actes qui a été choisie, avec à la direction musicale Jean-Yves Ossonce et à la mise en scène Gilles Rico, Fabienne Conrad dans le rôle de Josepha et le charmant Mathias Vidal qui endosse le tablier de Léopold. Une belle soirée en perspective.
>> Découvrez «L’Auberge du Cheval Blanc», du 21 au 31 décembre à l'Opéra de Lausanne, av. du Théâtre 12, Lausanne, 021 315 40 20