Loïc et ses appareils
«Lors de mes voyages d’entraînement et de compétition, j’ai toujours deux ou trois appareils photos avec moi. Ici, à Ushuaia, j’ai généralement pris des images avec un Leica Q2 et un Sony RX100 VII. J’avais aussi un Sony a7 avec des objectifs interchangeables, mais je ne l’ai jamais utilisé. Un petit appareil photo de voyage est idéal lorsque l’on est en déplacement et que l’on prend des photos spontanément et épisodiquement. Même dans la poche de ma veste de ski, je peux facilement l’emporter en montagne. J’utilise les appareils plus professionnels comme le Sony a7 avant tout quand je sors pour ne faire que de la photo, le plus souvent des photos de la nature. Ce qui n’est pas possible en camp d’entraînement.»
A Ushuaia
«J’ai photographié Daniel Yule, Marc Rochat et Ramon Zenhäusern se baignant dans la mer au large d’Ushuaia. Nous l’avons refait lors d’une excursion et les photos étaient meilleures, mais comme tout le monde se baignait nu, elles ne sont pas pour «L’illustré»… En fait, un bain de mer après un entraînement intensif est régénérant. Je suis entré dans l’eau, mais nous en sommes tous sortis très vite: il ne faisait guère plus de 0°C. Marc a tenu le plus longtemps, mais le plus grand rat d’eau de l’équipe, c’est Ramon.»
Exemptés de file d’attente
«J’ai immortalisé notre routine quotidienne sur le télésiège qui mène au domaine skiable. Ce sont de vieilles et lentes installations. Lorsque nous montions le matin pour l’entraînement, nous étions encore souvent seuls. Mais lorsque nous redescendions dans la vallée et que nous remontions, il y avait de longues files de touristes. Parfois, la file était encore plus longue que sur la photo et s’étendait jusqu’au fond de la forêt. Heureusement, nous pouvions nous glisser devant sans faire la queue. Nous avons été surpris par la patience des gens. Et personne ne s’est plaint de nous voir «griller la file», tout le monde était gentil. En Suisse, ce serait un peu différent… La plupart des touristes viennent du Brésil et d’Argentine. Le niveau sur les pistes n’est pas aussi élevé qu’en Europe, mais ils sont très disciplinés, ne se mettent jamais en travers de l’entraînement. Et personne ne s’intéresse vraiment à nous, les coureurs. Pas besoin de signer d’autographes là-bas.»
La mer au pied des montagnes
«A la fin de notre camp, nous avons fait une excursion dans ce parc naturel près d’Ushuaia avec notre voiture de location. Ces semaineslà, le printemps débutait dans l’hémisphère Sud, et tout est devenu de plus en plus vert. Mais j’ai aussi vu à cette époque de l’année qu’il neigeait jusqu’au niveau de la mer et que tout était blanc jusqu’au rivage. Le contraste entre les montagnes arides et la mer d’un bleu profond m’a fasciné, c’est pourquoi j’ai pris cette photo. C’est d’ailleurs ici, dans cette baie, que nous nous sommes baignés pour la deuxième fois. Mais il ne faisait pas beaucoup plus chaud que lors de notre première baignade…»
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Loic Meillard
Loic MeillardSuissesses à contre-jour
«J’ai pris cette photo lors de la reconnaissance des pistes le matin. Les conditions à Ushuaia sont vraiment hivernales. Ce long voyage à l’autre bout du monde est donc précieux. Nos skieuses de vitesse se trouvaient en même temps à Ushuaia et j’en ai profité pour m’entraîner avec elles en super-G. Et j’ai également pu me joindre à des équipes d’autres pays pour les disciplines rapides. Ici, Jasmin Flury, Joana Hählen et Corinne Suter (de dr. à g.) examinent le parcours. Nous avions des contacts réguliers avec nos coéquipières, car elles logeaient dans le même hôtel.»
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