Vous avez un petit souci de santé, des problèmes financiers, un coup d’arrêt professionnel ou un chagrin d’amour et le sentiment que votre quotidien s’étire dans une infinie tristesse? Alors courez voir «La vie acrobate», le long métrage de Coline Confort. Vous n’en sortirez peut-être pas complètement transformé, mais, à coup sûr, en voyant les choses différemment que 1 h 18 plus tôt.
Car, au fil de ces 78 minutes d’émotion, Silke et son mari Didier, avec qui elle a eu son accident de trapèze en 2007, vous auront donné quelques pistes pour passer de l’ombre à la lumière et pour réaliser un rêve que vous pensez inatteignable. «Avec ce film, je souhaite proposer un portrait intime de cette femme, au-delà de sa carrière d’athlète, en racontant avant tout l’histoire d’amour complexe qui la lie à Didier. Le film dessine ce chemin de résilience que le couple partage au travers de la carrière de Silke», confie la réalisatrice vaudoise.
Le film aborde cette réalité frontalement, tout en respectant une certaine pudeur, pour découvrir la manière dont Silke se meut en dehors de sa chaise, les douleurs musculaires et neurogènes qu’elle subit, ses prises de médicaments, ses soins nocturnes interminables et ses insomnies. «On peut imaginer qu’elle se sente censurée dans l’expression de sa féminité. Le retour au cirque lui permettrait de reconstruire une image positive d’elle-même, de s’accepter en dehors du handbike et des médailles et peut-être même de sublimer ses blessures et de retrouver la paix intérieure dans son couple», enchaîne Coline Confort.