Un récent article attribue à tort à Gilles Marchand (directeur général de la SSR) des décisions programmatiques concernant la RTS qui seraient motivées par des arrière-pensées politiques. Rien n’est plus faux! La grille des programmes de la RTS est sous la responsabilité de la direction de la RTS. C’est une claire délégation de compétence régionale, qui correspond au modèle décentralisé de la SSR.
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Oui, la RTS se transforme, elle s’adapte à l’évolution des usages de son public. Parce que sa mission est de servir tous les publics, pas seulement les plus fidèles. C’est pourquoi nous avons annoncé une évolution de la grille TV et un développement complémentaire de l’offre numérique.
L’économie aura toute sa place dans le magazine qui remplacera TTC d’ici à 2023. Avec les PME, les artisans, la formation professionnelle, tout le tissu économique qui fait le succès de notre pays. A 20h00, heure de grande écoute, le débat politique d’Infrarouge touchera plus de monde. Une semaine sur deux, il sera plus interactif sur les réseaux sociaux. Des magazines de société compléteront ce rendez-vous.
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Ces évolutions seront déployées dans le temps, en impliquant nos équipes, malgré les économies auxquelles nous devons faire face à cause de la baisse drastique des recettes publicitaires (–100 millions ces quatre dernières années pour la SSR). Après avoir économisé 30 millions ces dernières années et réduit nos coûts d’administration à 5,6% de notre budget, il est difficile d’économiser encore sans priorités, y compris dans les programmes. Mais nous le faisons de manière ciblée, en suivant une stratégie efficace comme le montre l’évolution de nos audiences.