Poser un genou à terre pour penser et pour prier.
«Je veux penser à ceux qui souffrent,
qui sont seuls et qui doutent.
Je veux espérer que la force de vivre
puisse nous faire avancer.
Je veux partager mon envie d’aimer
avec ceux qui ont perdu le goût de l’autre.
Je veux dire que la haine, le rejet,
l’exclusion n’ont pas d’avenir.
Je veux affirmer que l’homme est bon et que le mal
et la violence ne sont que passagers.
JE VEUX: mais où trouver la force pour le faire, le vivre.
J’ai besoin de toi qui as créé ce monde
pour trouver un sens à tout cela.
J’ai besoin de toi le moine, le prêtre,
la femme engagée qui y croit encore.
J’ai besoin que tu sortes de ton monde
pour aller à la rencontre des autres.
J’ai besoin de toi pour vaincre mon sentiment
de fatalité et de peur.
Je me suis mis à douter, je ne trouve plus,
je ne sais plus, Aide-moi.
Je me suis mis à me replier, à dire un petit,
trop petit, oui à la vie Aide-moi.
J’ai pensé que tout cela n’était qu’une goutte d’eau
dans la mer.
Mais grâce à toi je me suis souvenu
que la mer n’est faite que de gouttes d’eau.
Grâce à toi j’ai retrouvé la force d’allumer la bougie,
de donner un sens à ma vie.
Grâce à toi je pense que le combat en vaut la peine
et que tout n’est pas perdu.
Grâce à vous qui faites rimer la vie avec foi et
engagement, j’y crois et je veux le dire.
Merci Espérance, Amour, Energie.
Merci toi qui me connais et qui crois en moi.»
>> A l’occasion de Pâques, et en collaboration avec l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) et la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ), «L'illustré» a consacré un dossier sur le thème «Les jeunes et les Eglises». A lire également: