«Vous comprenez mieux pourquoi j’ai insisté auprès de «L’illustré» pour agender cet atelier sur une journée entière et non pas sur deux ou trois heures», glisse David Greyo avec une pointe de malice. C’est que ce photographe autodidacte a accepté de relever un défi de taille: enseigner les bases de la photo de nature et de paysage à des lectrices et lecteurs du magazine aux bagages techniques inégaux et aux sensibilités diverses.
Au cœur de la forêt des Censières, à la lisière des bois du Jorat (VD) et malgré un ciel couvert, David Greyo a su capter l’attention des participants. Dans une ambiance conviviale où le tutoiement était de rigueur, ce biologiste reconverti est revenu dans un premier temps sur les rudiments de la photographie. Diaphragme, sensibilité à la lumière, composition, focale, histogramme: la prise de notes était studieuse et les cerveaux en pleine ébullition. «C’est beaucoup trop tôt pour les calculs», plaisantait une des participantes. Si la photographie nécessite de prendre en considération une multitude de paramètres, pour David Greyo, «maîtriser la technique n’est pas une fin en soi». Ce passionné d’orchidées sauvages rappelle que «l’appareil photo ne saisira jamais les choses telles qu’elles sont» car «la réalité n’existe pas en photo».
Riches des nombreux conseils distillés au cours de la matinée, les participants se sont empressés de tester les réglages de leur boîtier avec en toile de fond un seul mot d’ordre: «La photographie est une forme d’art et, puisqu’il n’y a pas de limites à l’art, faites-vous plaisir!»
Moment d’échange et de partage autour d’un Fujifilm.
Elisa Blondel
Féru de photographie de rue, ce binôme s’essaie à la macro.
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