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Cinéma

Festival de Cannes: 2023, tout en haut de l’affiche

Engouement du public, invités d'exception: la 76e édition du Festival de Cannes restera dans les mémoires de par la qualité des films présentés. Retour en images sur les temps forts et tour d'horizon des films à voir.

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L'actrice britannique Catherine Zeta-Jones et sa fille Carys embrassent l'acteur américain Michael Douglas sur la joue alors qu'ils arrivent pour la cérémonie d'ouverture et la projection du film "Jeanne du Barry" lors de la 76e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 16 mai 2023.

Un père heureux. Le jour de l’ouverture du Festival de Cannes, Michael Douglas a reçu la Palme d’honneur mais aussi de doux baisers de deux femmes chères à son cœur. Sa sublime fille de 20 ans Carys Zeta-Douglas et bien sûr sa femme Catherine Zeta-Jones.

AFP

Le Festival de Cannes laissera l’image d’un bon cru qui laisse présager une excellente année de cinéma à l’affiche. De quoi confirmer la tendance du retour en salle des spectateurs… A Cannes, l’affluence était celle des grandes années. Le covid n’est plus qu’un mauvais souvenir, tous les pays d’Asie étaient de retour. C’était quasiment «la foire d’empoigne» pour réussir à assister à certaines projections.

Dans les grands souvenirs de cette édition 2023, on gardera «Indiana Jones et le cadran de la destinée» (sortie en salle le 28 juin) avec la remise d’une Palme d’honneur à Harrison Ford toujours fringant. La soirée de l’excellent «Killers of the Flower Moon» (sortie le 18 octobre) restera dans la mémoire des cinéphiles mais aussi des fans qui, sous une pluie battante, ont pu voir Leonardo DiCaprio souriant aux côtés de Robert De Niro et du cinéaste Martin Scorsese.

Les réalisatrices sont (enfin) bien au rendez-vous, même si on est encore loin de la parité, et la Quinzaine des réalisateurs a changé de nom pour devenir la Quinzaine des cinéastes. Côté compétition, le choix va être difficile pour Ruben Östlund et son jury. Parmi les 21 films en lice, «Anatomie d’une chute» (sortie fin août), de Justine Triet qui a décroché la Palme d'or, reste dans nos préférés avec une option pour le prix d’interprétation féminine à son actrice Sandra Hüller. Cette comédienne également à l’affiche de «The Zone of Interest», de Jonathan Glazer, film très remarqué, esthétisant et légèrement malaisant. Dans nos favoris, «Monster, du Japonais Hirokazu Kore-eda, qui décortique la complexité de l’adolescence, mais aussi «La passion» de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung. Dans ce long métrage sur les plaisirs de la gastronomie, Benoît Magimel retrouve Juliette Binoche qu’il avait rencontrée et aimée sur le tournage des «Enfants du siècle», de Diane Kurys, en 1999. De cet amour est d’ailleurs née leur fille Hannah.

Autre pépite de ce festival, «Firebrand», de Karim Aïnouz, avec Alicia Vikander et Jude Law, qui nous raconte l’histoire de Catherine Parr, dernière épouse de l’ogre Henri VIII. Enfin, on ne peut que saluer le quatuor époustouflant de longs métrages signés par de grosses pointures du 7e art: «Asteroid City» (sortie 21 juin), nouvel opus de Wes Anderson avec Tilda Swinton et Tom Hanks, «Vers un avenir radieux» (sortie 28 juin), de Nanni Moretti, le fameux «The Old Oak», de Ken Loach, et «Perfect Days», de Wim Wenders.

Par Chloé Sullivan publié le 2 juin 2023 - 09:25