Lolita Morena, 61 ans, Miss Suisse 1982, animatrice, défenseuse de la cause animale
«Je suis amoureuse de la vie! C’est tout!»
Elle a pratiquement inauguré le statut de people au sens moderne du terme dans une Romandie du début des années 1980 encore très réservée. Ses titres dans les concours de miss, ses amours (notamment son mariage avec le grand footballeur Lothar Matthaüs), ses mandats de télévision (Concours Eurovision, «Les Pique-Meurons», «Les coups de cœur d’Alain Morisod»), ses coups de gueule, sa maîtrise des trois langues nationales… Lolita remplissait toutes les exigences de l’exposition médiatique.
Mais ces dernières années sont plus discrètes. «Et je m’en réjouis. Je réponds rarement aux journalistes désormais», s’exclame-t-elle avec une évidente sincérité. Son énergie intacte, elle la met au service des animaux: «Je fête mes 10 ans au comité central de la Protection suisse des animaux. Je suis coresponsable des sections romandes et je présente toujours «Toudou» sur Léman Bleu, le magazine des animaux de compagnie. Je compte bien poursuivre ces activités. Il faut que les humains comprennent qu’ils ne sont pas les propriétaires de cette planète, mais seulement colocataires. Et puis il y a un truc qui me titille: j’adorerais devenir productrice d’huile d’olive quelque part en Toscane ou dans les Marches.» Mais bon, Lolita… et les amours, où en es-tu aujourd’hui? «Pas question de répondre à ta question de vilain journaliste. Je ne joue plus à ce jeu-là! Je suis amoureuse de la vie! C’est tout!
Fernand Melgar, 61 ans, cinéaste passé à l’apiculture
«Je suis passé du genre humain à la biodiversité»
Il reste et restera une référence majeure de la talentueuse école romande des documentaristes. Ses films sur le suicide assisté (Exit), sur le renvoi forcé de requérants (Vol spécial) ou sur les enfants en situation de handicap (L’école des philosophes) ont rencontré un énorme succès, suscité des débats très vifs et continuent à «vivre»: des télévisions du monde entier achètent régulièrement les droits de diffusion, ce qui assure une petite rente à ce jeune sexagénaire qui n’a plus touché sa caméra depuis quatre ans. En 2018, sa prise de position publique sur le laxisme de la municipalité de Lausanne à l’égard des dealers de drogue avait fait grand bruit dans toute la Romandie.
Ce coup de gueule inattendu (mais qu’il ne regrette pas) de la part d’un créateur progressiste lui avait valu la haine et le rejet du petit monde culturel romand. «Cet épisode a accéléré mon changement de vie. Je suis passé du genre humain à la biodiversité. Après avoir filmé mon espèce, je m’occupe désormais de mes abeilles dans cette région très apicole du pied du Jura vaudois.»
Fernand suit même une formation de conseiller apicole, car cette activité séduit de plus en plus de profanes, en dépit du taux de mortalité tragique des colonies d’abeilles domestiques. «Et n’oublions pas les 600 espèces d’abeilles sauvages en Suisse, dont presque la moitié est menacée de disparition», précise le préretraité volontaire, qui planche avec d’autres apiculteurs sur un projet de Maison de l’abeille à Orbe (VD). En bon «fils d’ouvrier», Fernand a réussi à mettre suffisamment de côté pour vivre aujourd’hui modestement mais sans souci d’argent. «Je ne me suis plus acheté un vêtement depuis quatre ans. Je ne voyage plus. Ne vais même plus à Lausanne. Quand je dois acheter des clous ou des vis, je descends à Yverdon et j’ai l’impression que c’est New York. Je vis dans un rayon de 20 km. Je n’ai plus d’ordinateur. Je réserve mon regard à la nature, aux chevaux des Franches-Montagnes qui vivent en semi-liberté près de chez moi. J’en ai d’ailleurs acheté un, qui s’appelle Eclair. Je vis avec le soleil, me lève juste avant lui et prends l’apéro quand il se couche.»
Stéphane Lambiel, 37 ans, double champion du monde et médaillé olympique d’argent en patinage artistique, entraîneur
«Je suis un ex-patineur de compétition heureux»
Il n’a pas eu le temps de s’ennuyer depuis son retrait de la compétition, Stéphane Lambiel. Quand il n’est pas au Japon pour des galas, il initie des enfants ou coache des champions à son école de Champéry (VS), la Skating School of Switzerland, lancée en 2014 avec une équipe de collaborateurs et d’amis. En fait, Stéphane a parfaitement réussi sa reconversion sans avoir besoin de se reconvertir tout à fait: «Le patinage a été et reste au centre de ma vie. Et pourtant, quand j’étais compétiteur, je n’envisageais pas du tout de devenir coach.»
Or Stéphane n’a finalement pas attendu longtemps avant de suivre le cursus d’entraîneur: formation Jeunesse et Sport, Macolin, etc. Reste quand même les frissons, les triomphes ou les désillusions de la compétition dans un sport où ses qualités chorégraphiques demeurent inégalées et inégalables. Toutes ces émotions lui ont-elles manqué en 2010, une fois raccrochées ses lames de combattant? «Comme j’avais dû faire une saison blanche en 2008 en raison de gros problèmes aux adducteurs, j’avais déjà fait l’expérience de ce vide bel et bien très frustrant. Cela m’a aidé à accepter mon retrait de la compétition deux ans plus tard. Le patinage, c’est ma vie. Bien sûr, passer du rôle de compétiteur à celui d’entraîneur n’est pas simple. Mais les galas que je donne régulièrement demeurent un défi personnel. Et j’ai été aidé par les valeurs de travail que m’ont transmises mes parents et par le modèle de Peter Grütter, qui fut mon entraîneur et qui collabore encore avec moi à Champéry. En fait, j’ai toujours vécu ce que je voulais vivre depuis le jour où j’ai assisté, à l’âge de 7 ans, au spectacle sur glace «Le fantôme de l’opéra», à la patinoire de Sierre.»
Delmarque Vilela, 44 ans, Mister Suisse romande 2007
«Je vais devenir papa en Angleterre»
C’était fin 2006. Delmarque Vilela, coach de fitness sédunois originaire de Guinée-Bissau, devenait le premier Noir élu Mister Suisse romande. Un jalon important dans la vie de ce grand costaud ultra-attachant et très croyant, marqué au fer rouge par le double assassinat de sa maman et de l’une de ses sœurs en 2000, à Chamoson. «Dieu a dessiné un chemin pour moi», confie-t-il depuis Brighton, dans le sud de l’Angleterre, où il sera bientôt papa pour la première fois.
Après avoir monté son propre fitness à Salquenen (VS), Delmarque Vilela a quitté fin 2015 le Valais où il résidait depuis dix-huit ans. Direction le Val-de-Travers où il a recréé un fitness, ensuite cédé à un jeune formé par ses soins. «Là-bas, je me suis découvert sur le plan spirituel en cessant notamment de regarder la télé. Le fitness ne me faisait plus grandir. J’avais besoin d’autre chose.»
Mordu de football, Delmarque Vilela quitte la Suisse fin 2019 pour rejoindre l’Angleterre, après avoir suivi une formation d’agent de joueurs à Lausanne. «Dix mois après mon arrivée à Brighton, j’ai rencontré Itziar, ma copine d’origine espagnole, une femme formidable qui travaille comme dentiste. On se complète. Je me suis aussi formé comme entraîneur.»
A 44 ans maintenant, Delmarque accompagne plusieurs jeunes, dont Panutche Camará, un talent originaire de Guinée-Bissau, comme lui, évoluant avec Plymouth Argyle en Ligue One (3e division) et convoité par plusieurs clubs de Championship (2e division). «Il a disputé la dernière Coupe d’Afrique des nations. Je mise sur lui. En fonction du mercato et après la naissance de notre fille, ma copine et moi pensons déménager pour le suivre dans son nouveau club.»
Cindy Santos, 37 ans, demi-finaliste de «Nouvelle Star» 2006
«J’ai vécu dans l’anxiété pendant des années»
Avec ses dreadlocks blondes et sa jolie voix, la Neuchâteloise Cindy Santos avait atteint la demi-finale de «Nouvelle Star» en 2006. Exploit inespéré. «J’avais 20 ans, je venais d’obtenir mon diplôme d’assistante en soins et santé communautaire. J’étais au chômage, je suis allée au casting à Lyon en touriste. Jamais je n’aurais imaginé me retrouver sur M6.» Pourtant, elle crève l’écran. Rétrospectivement, elle confie avoir vécu «un truc incroyable». ««Nouvelle Star» m’a beaucoup apporté sur le plan personnel. J’ai appris à gérer le stress, j’ai gagné en confiance, je suis aussi devenue plus féminine. Passer à la télé, c’était un rêve. Je l’ai réalisé.»
La gestion de l’après sera plus délicate. «De retour à Neuchâtel, j’avais peur de sortir seule. J’ai développé une vraie phobie sociale. Des gens étaient super sympas avec moi et d’autres tout le contraire. On m’a agressée deux fois. J’ai vécu dans l’anxiété pendant des années.» En 2011, on lui offre de participer aux «Anges de la téléréalité». Elle refuse. «J’ai fui tout ça.»
Grâce à la musique, elle a enregistré son propre album à New York. Elle a ensuite sillonné le Portugal, son pays d’origine, avec le groupe latino Guarana Goal jusqu’en 2014. Aujourd’hui âgée de 37 ans, Cindy Santos ne chante plus que sur mandat, lors de mariages par exemple. Installée dans le Val-de-Ruz, elle vit seule et mène une existence plus discrète. «Mon travail de soins à domicile me plaît. Je me sens enfin apaisée.»
Émilie Boiron, 40 ans, femme active, Miss Suisse romande 2002
«Mon élection de miss, c’est la préhistoire!»
«J’ai eu 40 ans, mais j’ai plutôt l’impression d’en avoir 30», avoue la Genevoise Emilie Boiron, en vacances à Bodrum, en Turquie, terre d’origine de son époux Vedat. «Notre fille Jane a eu 3 ans. Ça fonce!» La Bardot romande serait-elle devenue femme au foyer modèle? «Je suis surtout hyperactive. On a une grande famille, parce que mon mari avait déjà trois enfants d’un premier mariage. J’espère être une bonne mère. Je suis en tout cas hyper-protectrice.»
A la tête de son entreprise, l’Emilie Fashion Academy, lancée il y a six ans à Genève, elle organise des fêtes d’anniversaire, des bar-mitsvah, des communions, etc. «Je suis contente, ça prend bien.»
Installée au bord du Léman, en campagne genevoise, elle revient sur son titre de Miss Suisse romande 2002. «Cela ne me paraît pas si loin, pourtant c’est la préhistoire! Les smartphones n’existaient pas.» Un autre monde. «Aujourd’hui, les influenceuses occupent le terrain jadis dévolu aux miss et aux mannequins. Si j’avais 20 ans, je serais sûrement à fond sur TikTok.» Regrette-t-elle la surexposition médiatique dont elle a fait l’objet à l’époque? «Non, parce que je l’ai voulue. Mon titre m’a fait connaître. Il m’a donné une notoriété qui m’aide encore, c’est fou.» Heureuse au bras de Vedat, rencontré à Genève il y a dix ans, Emilie Boiron jouit maintenant d’une vie active et familiale bien remplie.
David Rihs, 52 ans, journaliste et producteur
«Après avoir bien pris la lumière, j’ai eu besoin d’ombre»
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Il a été le visage juvénile de l’information de ce qui était alors la TSR… se retrouvant très vite à l’écran après des études de droit. Souvenirs heureux, face caméra, pour le Genevois David Rihs (52 ans). En 1990, il commence par animer des émissions musicales, puis enchaîne, après sa formation de journaliste, par la présentation du «23h15» ou «Journal de la nuit», avant d’être propulsé au «19h30» le week-end. Consécration? Non, il s’efface en 2005. «J’ai eu de la chance et pris beaucoup de plaisir à présenter le TJ, mais après avoir bien pris la lumière, j’ai eu besoin d’ombre. Je suis un passeur, j’aime raconter des histoires, mais plutôt celles des autres et surtout en bâtissant des équipes et des projets. Ce choix, je l’ai aussi fait pour pouvoir me consacrer à ma famille», dit-il. Marié depuis 2007, David Rihs a deux enfants de 12 et 14 ans.
Avec des associés, il a lancé et développé Point Prod, une société audiovisuelle et digitale comptant aujourd’hui 120 collaborateurs répartis entre le site principal de La Praille à Genève – qui accueille aussi la chaîne Léman Bleu –, Zurich et Paris. Point Prod, c’est la série «Quartier des banques» ou encore le film «Olga», couronné cette année par le Prix du cinéma suisse. Ce sera aussi, dès le 27 août sur la RTS, «Nos amis sauvages», un magazine consacré à la biodiversité et présenté par Julien Perrot.
Dano Halsall, 59 ans, champion du monde de natation, coach d’entreprise
«J’ai dû m’inventer une toute nouvelle vie après la natation»
Ce colosse est un Achille, le héros grec au talon vulnérable. Mais son talon à lui, ce sont ses vertèbres lombaires, usées par l’entraînement impitoyable (des milliers de départs explosifs depuis les plots) auquel il s’est soumis dans les années 1980 et 1990.
A cette époque, Dano était une des fusées mondiales de la natation sprint: champion du monde et recordman mondial du 50 mètres, et à deux reprises à un souffle d’une médaille olympique. Ces trois dernières années, d’épouvantables dorsalgies l’ont mené tout près du désespoir: «Il n’y avait plus que la morphine qui me soulageait. Mais depuis ce printemps, je revis, même si cela reste fragile.» Entre sa retraite sportive et ses graves problèmes de dos, Dano a eu plusieurs vies professionnelles, toujours en indépendant, de manière assez héroïque et non sans succès: il a d’abord été coach sportif «de luxe» pour des personnalités. «Ces clients avaient besoin de conseils sportifs, mais aussi d’une oreille attentive, d’une complicité. Comme j’ai le sens du contact et que je lis et m’informe beaucoup, j’étais très apprécié et donc sollicité.» Il a lancé dans la foulée, avec des associés, une chaîne de fitness, puis une gamme de compléments alimentaires, avant de batailler en franc-tireur dans le monde de l’immobilier.
A sa retraite sportive, en 1992, à l’âge de 29 ans, Dano avait pourtant dû s’inventer une nouvelle vie: «Comme nageur de niveau mondial, je pouvais compter sur un budget annuel de 150 000 francs. Et d’un seul coup, je me suis retrouvé sans revenu, sans économies et avec deux enfants en bas âge à charge. J’ai improvisé et je m’en suis sorti. En fait, le plus dur, ce fut d’être brutalement séparé de la grande famille de la natation. J’ai eu un gros coup de déprime. Car ce milieu est très amical, notamment parce que c’est un sport qui n’est pas pourri par l’argent. J’avais des liens très forts non seulement avec mes camarades de club et d’équipe nationale, mais aussi avec des nageurs français et américains. Et c’était une vie nomade tout autour de la planète.»
Aujourd’hui, Dano a lancé, notamment avec l’ancien champion du lancer du poids et entraîneur Jean-Pierre Egger, un programme de coaching pour prévenir un fléau en hausse linéaire: le burn-out en entreprise. Ces conférences de sensibilisation, workshops ou camps d’entraînement en nature s’appellent ABRA (Active Burnout Recovery Academy). Et de nouveau, ça marche!
Contact: info@ara.health
Jérôme Rudin, 47 ans, artiste peintre
«Je suis cabossé, mais toujours passionné»
Tous les domaines d’activité ont leur franc-tireur, qui agace ou séduit, qui contourne les codes et court-circuite les réseaux d’influence établis. Dans le petit univers des arts plastiques romands, c’est Jérôme Rudin qui, depuis trente ans, incarne le mieux ce statut d’électron libre.
«Ne maîtrisant pas du tout l’informatique, j’ai choisi d’autres manières de me faire connaître. J’ai privilégié des formes de communication impliquant des gens célèbres, ce qui m’a donné une visibilité médiatique inédite dans mon domaine. J’ai exposé dans les plus grandes capitales. Je suis un des seuls artistes vaudois qui n’ait jamais eu besoin d’enseigner pour s’en sortir. Mon succès a crispé l’intelligentsia artistique vaudoise, sans parler de certains articles qui m’ont beaucoup nui.»
Jérôme Rudin ne le cache pas quand il s’agit d’expliquer sa moindre visibilité de ces dernières années: il est «cabossé» par la vie. «Une séparation m’a fait plonger dans la dépression. Mais je me soigne. C’est ma passion intacte pour la peinture, une peinture qui s’inspire de la nature, des humains, des voyages, des sensations, une peinture sans message politique, qui m’a sauvé.»
Le Vaudois aux racines valaisannes travaille actuellement sur une série d’arbres et se réjouit de fêter ses 30 ans d’activité en août prochain sous la forme de plusieurs expositions. «Je n’ai aucun regret. Si, un petit quand même: ne pas avoir mené à bien un projet de table d’hôte – car je cuisine très bien – autour de la peinture.»
Nadège Lacroix, 36 ans, gagnante de «Secret Story 6» devenue actrice
«Pour un enfant, c’est maintenant ou jamais»
Elle est restée vive, pétillante, pleine d’autodérision. Une nature, suivie par 570 000 abonné(e)s sur Instagram. A 36 ans, dix ans après sa victoire dans «Secret Story 6», la Genevoise Nadège Lacroix rayonne, amoureuse depuis trois ans et demi de Stefano, un bel Italien barbu et tatoué, déjà papa d’un garçon de 12 ans. Le couple vit près de Genève.
Depuis «Secret Story 6», Nadège a participé à huit programmes de téléréalité (!) et mené une carrière d’actrice, à la télé et au théâtre, sa grande passion. «L’an dernier, j’étais sur scène à Avignon.» A sa manière, elle est restée dans la lumière, mais elle vient de faire un pas de côté. «J’ai mis ma vie professionnelle entre parenthèses. Je me suis dit qu’à 36 ans, il était temps de faire un enfant. Je suis une carriériste retraitée. (Elle rit.) Les 40 ans se rapprochent! Je fais ma mytho sur les réseaux en indiquant 28 ans, mais personne n’est dupe. Pour un enfant, c’est maintenant!» Elle tient le père idéal. «J’ai cherché l’amour dans toutes les émissions de téléréalité françaises et je l’ai trouvé… à Genève!»
La Genevoise garde un orteil dans le monde de la téléréalité. On la retrouvera dans «Les 50», un jeu à venir sur W9. Sans sa victoire dans «Secret Story 6» en 2012, Nadège Lacroix n’aurait pu vivre ses rêves pleinement, elle qui était serveuse à 16 ans. «Très honnêtement, je surfe encore sur ce succès. On me considère comme une «ancienne» de la téléréalité, comme un personnage emblématique. Du coup, on m’appelle. Sans m’en rendre compte, j’ai été une pionnière. Qui sait, je finirai peut-être dans «Mamans & célèbres?»»