C’était en 2020: Camille terminait sa formation en communication visuelle et Charlotte quittait son poste de manager en marketing. «On voulait faire quelque chose de nos mains!» racontent-elles. A la suite d’une virée à la déchèterie, l’idée de découper des bouteilles émerge dans l’esprit des deux sœurs. Après de nombreux essais, quelques ratés et un long chemin parcouru, elles possèdent aujourd’hui leur atelier à Fribourg, dans lequel elles «upcyclent» elles-mêmes leurs objets de A à Z, sous la marque Kulô: des verres, des vases et des bougies à partir de bouteilles en verre.
Les jeunes Gruériennes d’origine reviennent sur les étapes traversées: les leçons tirées des «erreurs» de parcours ont été bénéfiques pour le reste de l’aventure. A la base, ne sachant pas par où commencer, elles avaient entrepris la fabrication de plusieurs objets recyclés. Petit à petit, elles comprennent que pour mener leur projet à bien, un choix est nécessaire: c’est alors qu’elles prennent la décision de se focaliser sur les objets qui fonctionnent le mieux auprès des clients, ceux produits à partir de bouteilles en verre. Comment on découpe du verre? «On a cherché et tâtonné pendant longtemps! On a dû mettre sur pied notre propre technique car personne ne savait vraiment nous aiguiller.» Pas toujours évident pour les deux sœurs d’expliquer leurs besoins auprès des potentiels fournisseurs. Les achats de machines et les recherches de partenaires s’avèrent indispensables, quitte à ne pas être toujours prises au sérieux: «Quand on cherchait des conseils, les gens étaient toujours très surpris: le milieu de la fabrication, de la construction et des machines de chantier est plutôt masculin.»
>> Découvrez les produits Kulô:
- Sur Instagram: @kulo.glassware
- Sur le site web: kulo.ch
- Dans plusieurs boutiques comme: Les Gens à Lausanne, Drôles d’oiseaux à Tavannes, ou Freak à Yverdon.
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