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Enquête

Alina Kabaeva alias «Madame Poutine» a-t-elle vécu en Suisse?

Démentie par nos autorités, la thèse selon laquelle Alina Kabaeva, la compagne présumée du maître du Kremlin, vivrait ou aurait vécu au Tessin et à Genève est pourtant loin d’être farfelue. Des éléments troublants auraient même tendance à la rendre vraisemblable. Malgré l’omerta entourant cette version russe de «La belle et la bête», «L’illustré» les a décortiqués.

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Alina Kabaeva, la compagne présumée de Vladimir Poutine

Il s’agit ici de la dernière apparition officielle d’Alina Kabaeva, compagne (ou épouse) présumée de Vladimir Poutine, avant son retour récent devant les objectifs, alors que la guerre en Ukraine avait déjà débuté. C’était le 14 juillet 2018, veille de la finale de la Coupe du monde de football, lors d’un concert de gala au théâtre du Bolchoï.

Dmitry Azarov/Kommersant/ddp/Sip

«J’ai toujours détesté ceux qui, avec leur nez morveux et leurs fantasmes érotiques, s’introduisent dans les affaires privées des autres. J’ai une vie privée dans laquelle je n’autorise aucune ingérence.» C’est sur ce ton menaçant qu’en 2008 Vladimir Poutine, encore marié à Lioudmila Chkrebneva, répondait déjà aux allégations du tabloïd russe Moskovsky Korrespondent, qui lui prêtait une liaison avec la gymnaste Alina Kabaeva. Le journal avait écopé d’une suspension de trois mois pour son «effronterie», avant d’être définitivement fermé par son propriétaire.

Mais les spéculations concernant l’idylle entre le président aujourd’hui âgé de 69 ans et la championne olympique de gymnastique rythmique de 38 ans n’ont jamais cessé, malgré les nombreux démentis de la Pravda, le journal officiel russe, qui les qualifie de «mythes» et d’«intox». Un temps mise en sourdine, la saga enflamme désormais les médias et les réseaux sociaux depuis le début du conflit en Ukraine. Depuis le 6 mars précisément, jour où le portail d’information américain Page Six a publié un article explosif sous le titre «Vladimir Poutine cache sa maîtresse Alina Kabaeva et leurs enfants en Suisse». Une affirmation que les autorités helvétiques se sont empressées de démentir.

Alina Kabaeva alors âgée de 20 ans rencontre Vladimir Poutine

C’est la première photo connue qui les réunit. En mars 2004, Alina n’a encore que 20 ans et Vladimir Poutine a 51 ans. Le président recevait dans une de ses résidences officielles les athlètes russes sélectionnés pour les Jeux d’Athènes.

SERGEI CHIRIKOV/AFP/Getty Images

Dans son long papier, Page Six cite une source anonyme affirmant qu’Alina et Poutine se sont mariés lors d’une cérémonie orthodoxe privée sans en préciser la date. D’autres sources assurent que Mme Kabaeva a eu un garçon en 2009, puis deux filles en 2013 et en février 2015. Cette dernière est née à la maternité Sant’Anna de Sorengo, près de Lugano. Une clinique premium réputée pour sa discrétion, où travaillait une gynécologue obstétricienne russe ayant grandi dans le même quartier de Saint-Pétersbourg que Vladimir Poutine. D’où sa proximité avec le dirigeant russe et la raison du choix de Sorengo par le couple, de l’avis des médias tessinois de l’époque.

Mais il se dit aussi que Silvio Berlusconi, dont la fille Barbara avait donné naissance à l’un de ses petits-fils peu avant dans cette même maternité, l’aurait conseillée à son grand ami du Kremlin. Histoire de boucler le chapitre familial, les médias du monde entier ont encore fait état de la naissance en grand secret de jumeaux, au centre hospitalier Koulakov de Moscou, le 7 mai 2019. A cette occasion, le FSO, le service chargé de la protection des hauts fonctionnaires, aurait évacué le quatrième étage de l’établissement trois semaines avant la venue de Mme Kabaeva, mis en congé une partie de son personnel et interdit les visites extérieures.

Alina Kabaeva, la compagne présumée de Vladimir Poutine

La compagne présumée de Vladimir Poutine, Alina Kabaeva, enceinte de jumeaux nés en 2019, selon certaines sources.

east2west news

Page Six va encore plus loin en alléguant que les enfants et sans doute leur mère disposent tous d’un passeport suisse et qu’ils auraient longuement vécu à l’abri des regards dans un chalet très sécurisé sur les hauts de Lugano. Le site Change.org, qui se présente comme une plateforme mondiale pour le changement, a alors demandé que la Suisse, pétition signée par près de 70'000 personnes à l’appui, expulse la compagne de Vladimir Poutine. «L’article de Page Six fait allusion à un chalet. Il pourrait s’agir d’une simplification dans le sillage des banques, du chocolat et du coucou. Voir Alina Kabaeva au Tessin relève d’un fantasme américain», peut-on lire sur le site Tio, portail tessinois du journal 20 minutes.

Le Département de justice et police de la Confédération a de nouveau contesté cette présence au Tessin la semaine dernière après une nouvelle salve, du Wall Street Journal cette fois. S’appuyant sur les propos de prétendus responsables de la sécurité américains et européens, le WSJ affirme en effet qu’Alina Kabaeva a bel et bien «séjourné sur [notre] territoire pendant de longues périodes». «Le Département fédéral de justice et police ne dispose d’aucune indication concernant la présence de cette personne en Suisse. Les clarifications effectuées n’ont donné aucun résultat. Il n’est pas possible de répondre à d’autres questions à ce sujet pour des raisons de protection des données», nous ont fait savoir les services de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. La police cantonale genevoise n’en dira pas plus. «Nous ne commentons pas ce genre d’information, pas plus que nous ne sommes en mesure de confirmer ou d’infirmer leur teneur», nous a-t-elle répondu.

La clinique Sant’Anna, à Sorengo au Tessin

La clinique Sant’Anna, à Sorengo (TI), où serait né un des enfants du couple.

Samuel Golay/Keystone

Dans son édition du 15 avril dernier, l’hebdomadaire alémanique Weltwoche, citant une journaliste du New York Post, rapporte pourtant qu’Alina Kabaeva a récemment été aperçue à Collina d’Oro, une commune proche de Lugano prisée des oligarques russes. Le journal zurichois assure que la présumée Mme Poutine a aussi été vue sur un marché de Morcote à l’automne 2021, avec deux de ses enfants et deux gardes du corps. Dans son article, l’auteur raconte encore avoir suivi à travers le Tessin une enquêteuse dépêchée par la société de production britannique ayant produit pour Netflix son hit The Crown. Sa mission? Proposer au diffuseur américain une série relatant les pérégrinations helvétiques de la compagne de Vladimir Poutine et de leurs enfants. Mais ce projet semble bien peu crédible.

Capture d'écran issue d'une vidéo montrant Alina Kabaeva

Le 23 avril dernier, elle apparaissait au festival de gymnastique qui porte son prénom, sur fond de «Z» et avec un ruban de Saint-Georges agrafé à sa robe. Autant de symboles martiaux et patriotiques démontrant son soutien à la guerre que mène son présumé mari.

Capture d’écran/Pervi Kanal

La Suisse, une résidence privilégiée par les Russes

Cela dit, la présence au Tessin d’Alina Kabaeva, à certaines époques, paraît plus crédible. Sous le couvert de l’anonymat, une source proche de la clinique Sant’Anna a d’ailleurs formellement confirmé à L’illustré qu’elle a bel et bien accouché dans sa maternité en 2015. Comme le rappelait le magazine Bilan en 2017, «un petit coin de Russie s’est formé au cœur du Tessin» depuis le début des années 2000. Une communauté attirée par cette région mais aussi, et peut-être surtout, par son régime fiscal très accommodant. Estimée à plusieurs centaines de membres, cette diaspora dispose aujourd’hui d’une école russe à Lugano et d’une église orthodoxe à Melide. Une église devenue un lieu de ralliement, où le président de l’Eglise orthodoxe russe Nicolas Zernoff célèbre régulièrement un office religieux.

Parmi ses «paroissiens» les plus illustres figurent des proches de Vladimir Poutine. Le plus connu d’entre eux est Alexeï Mordashov, présenté par le magazine américain Forbes comme l’homme le plus riche de Russie (29 milliards de dollars de fortune) et qui a récemment défrayé la chronique en transférant ses parts dans le géant allemand du tourisme TUI aux îles Vierges britanniques, pour échapper aux sanctions. A la tête du géant sidérurgique Severstal, qui dispose d’une filiale à Manno, près de Lugano, Mordashov posséderait un manoir de 432 m2 dans les environs, surveillé en permanence par des gardes en civil qui patrouillent. Mordashov n’est pas le seul milliardaire russe à se sentir chez lui à Lugano. Aux mains du discret Vladimir Lisin, l’antenne commerciale de NLMK, l’une des quatre plus grandes entreprises de production d’acier en Russie, est elle aussi installée à Lugano. Nous citerons encore le PDG du groupe agricole KSG Agro, ancien gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, qui a participé au financement de la nouvelle patinoire du HC Ambrì-Piotta. Autant dire que Mme Kabaeva, si elle a réellement séjourné dans la région, a pu compter sur de solides «remparts» pour favoriser son incognito.

Le milliardaire russe Guennadi Timtchenko

Le milliardaire russe Guennadi Timtchenko, résident de Cologny (GE) et proche de Vladimir Poutine, aurait hébergé Alina Kabaeva dans sa propriété genevoise.

Mikhail Svetlov/Getty Images

Tournons nos regards vers Cologny, banlieue cossue de Genève colonisée par de nombreuses célébrités (Robbie Williams, Nana Mouskouri, Jean-Claude Killy, Jean Alesi, etc.). Selon le Wall Street Journal, «un manoir aux hauts murs doté d’un héliport» y servirait ou aurait servi de refuge temporaire à Mme Kabaeva. Mais la commune ne possède pas d’héliport et aucune enquête de voisinage ne confirme la présence de la dame. En revanche, des amis très proches de Vladimir Poutine s’y sont installés, notamment la famille Timtchenko, bien connue en Suisse romande à travers sa fondation philanthropique Neva, laquelle a conclu de nombreux partenariats (le Verbier Festival, le Grand Théâtre de Genève, l’Orchestre de la Suisse romande, l’EPFL, le club de hockey de Genève-Servette et même le Département genevois de l’instruction publique). Bien qu’il se soit désengagé du pétrole russe, du groupe pétrolier Gunvor – qu’il a fondé – ainsi que du géant gazier Novatek, dont il est le cofondateur (les deux sociétés sont établies à Genève), Guennadi Timtchenko, patriarche du même âge que Vladimir Poutine qu’il avait rencontré à Saint-Pétersbourg il y a vingt-cinq ans, est un des intimes du président russe.

On pouvait lire dans Le Temps du 11 mars dernier que les affaires du milliardaire de Cologny bénéficieraient de cette amitié: «A travers Volga Group, Guennadi Timtchenko, désormais visé par les sanctions, possède des investissements dans les secteurs clés de l’économie russe. Il est aussi actionnaire de la banque Rossiya, prisée de l’élite russe et qui détient National Media Group (NMG), dont les chaînes de télévision offrent un soutien indéfectible au Kremlin.» Détail troublant, on sait aujourd’hui par le WSJ qu’Alina Kabaeva est devenue présidente du groupe NMG en 2014, nommée par son propriétaire, Yuri Kovalchuk, principal actionnaire de la Rossiya Bank. Pour la petite histoire, NMG a retiré le nom et la photo de Mme Kabaeva de son site web le 6 avril dernier. Quant à Guennadi Timtchenko – dont la fortune pèse plus de 20 milliards de dollars selon Forbes –, il a participé au financement de la nouvelle ambassade de Suisse à Moscou et, selon l’opposant Alexeï Navalny, aurait cofinancé le pharaonique palais de Vladimir Poutine à Sotchi, au bord de la mer Noire. Si Alina Kabaeva a bien résidé dans sa villa de Cologny, estimée à 20 millions de francs, elle a pu profiter de son fameux court de tennis souterrain et surtout rencontrer son amant ou mari présumé l’an dernier, lors de sa rencontre avec Joe Biden à la Villa La Grange toute proche.

A l’aéroport de Cointrin, les immatriculations des jets privés sont souvent masquées

Et à l’aéroport de Cointrin, depuis quelques semaines, les immatriculations des jets privés sont souvent masquées, comme pour rendre plus difficile l’identification de certains passagers…

Thierry Parel

«Si Mme Kabaeva se trouve en Suisse, ou y a séjourné, le Service de renseignement de la Confédération le sait», assure Peter Regli, l’ancien chef dudit service, dans les colonnes de Blick, tout en précisant que les autorités ne rendront peut-être pas l’information publique. «De deux choses l’une: ou on la considère comme une personnalité ayant une fonction politique et, dans ce cas, elle émarge au service de protection diplomatique du canton de Genève; ou elle est considérée comme une citoyenne étrangère «normale», et on peut imaginer qu’elle soit protégée par un service privé qui, selon la législation, n’a pas le droit d’être armé. A moins d’obtenir une dérogation, ce qui finirait par se savoir», enchaîne un agent d’investigation avec lequel nous avons collaboré. A ses côtés, nous avons cru tenir un moment la piste qui nous mènerait à Alina Kabaeva. Celle-ci étant propriétaire de deux chiens de race, nous pensions en effet avoir retrouvé sa trace auprès d’un vétérinaire local. Hélas, une fois encore, la source s’est tarie…

Qui est Alina Kabaeva, la femme qui aurait conquis le cœur de Poutine

Mais qui est vraiment Alina Kabaeva? Elle est née à Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan, le 12 mai 1983. Sa mère était basketteuse professionnelle et son père footballeur en première division. Elle a quitté très tôt le lycée pour se consacrer à la gymnastique artistique, devenant championne olympique à Athènes, en 2004, après le bronze à Sydney quatre ans plus tôt. Son palmarès impressionnant compte aussi 21 médailles européennes et 14 mondiales. Contrôlée positive à un diurétique interdit aux Mondiaux de Madrid en 2001, son titre lui a été retiré et elle a purgé un an de suspension l’année suivante.

Alina Kabaeva championne olympique de gymnastique rythmique en 2004

En 2004, Alina Kabaeva devenait championne olympique de gymnastique rythmique à Athènes.

KAZUHIRO NOGI/AFP via Getty Images

De 2002 à 2005, elle aurait été mariée à un policier géorgien travaillant à Moscou, Dawid Musselijani, avec qui elle n’aurait pas eu d’enfants. Son nom a été mentionné pour la première fois sur le site web du Kremlin en 2001. Ce jour-là, Vladimir Poutine assistait à une compétition et a été photographié en sa compagnie. Alina Kabaeva a mis un terme à sa carrière en 2007 pour devenir députée à la douma sous la bannière du parti présidentiel Russie unie jusqu’en 2014, année où elle reprend les rênes de NMG. Selon le WSJ, Alina Kabaeva, payée plusieurs millions pour ses représentations, sa sœur et leur mère, âgée de 87 ans, auraient acquis dès lors des terrains, des appartements et des maisons de luxe auprès d’hommes d’affaires proches du président russe, dans des rues huppées de Moscou et des régions exclusives de Russie.

Alina Kabaeva est entrée à la douma en 2007

Alina Kabaeva est entrée à la douma en 2007, sous les couleurs de Russie unie. Ses collègues parlementaires étaient aux petits soins.

Vladimir Fedorenko / Sputnik / S

Après l’épisode de 2008, sa présumée idylle avec le président a connu une nouvelle flambée lors des JO de Sotchi, en 2014, à la suite de la rumeur selon laquelle Vladimir Poutine, qui avait annoncé sa séparation d’avec sa femme en juin 2013, l’aurait personnellement choisie pour être la dernière porteuse de la flamme olympique. Depuis, révélations et rumeurs se sont succédé quant à leur relation. «Il n’y a pas un seul mot de vrai dans cette histoire», a lâché un jour Poutine au détour d’une conférence de presse. Après une longue absence, Alina est subrepticement réapparue il y a une dizaine de jours à l’occasion des préparatifs d’un festival caritatif portant son nom, «son visage modifié par endroits par des injections de botox, dont Poutine serait friand», croit savoir la version russe du magazine Cosmopolitan.

Vladimir Poutine photographié dans les années 1990 avec son épouse Lioudmila et leurs filles Ekaterina et Maria.

Vladimir Poutine vers 1990 avec son épouse Lioudmila et leurs filles Ekaterina et Maria.

Russian Archives / Avalon/ Keystone

L’omnipotent président n’a jamais évoqué ses présumés enfants nés de sa relation avec Alina. En revanche, son ex-femme, Lioudmila Chkrebneva, l’a décrit comme un père affectueux sur le site web du gouvernement russe. «Tous les pères ne sont pas aussi aimants que lui. Il a toujours gâté nos deux filles alors que moi, je devais sévir.» Le «néo-tsar» serait d’ailleurs resté très proche de Maria et d’Ekaterina, 36 et 35 ans, toutes deux très discrètes. Inscrites à l’Université de Saint-Pétersbourg, elles n’ont jamais été vues sur le campus. Elles vivraient sous de fausses identités, cachées par leur père, qui a déclaré le 11 août 2021 avoir injecté le vaccin contre le covid à l’une d’elles, sans mentionner son prénom.

En juin dernier, des photos des deux sœurs ont été partagées sur les réseaux sociaux, ce qui a rendu fou le Kremlin. Quant à leur mère, elle vivrait désormais dans une immense demeure à 6 millions d’euros près de Biarritz, avec son nouveau compagnon, un homme d’affaires de vingt ans son cadet, Artur Ocheretny. Une sorte de happy end momentané, que le politologue Valery Solovey, connu pour avoir propagé des théories complotistes, met en doute. «Poutine cache son ex-femme et leurs deux filles dans une ville souterraine en Sibérie. Un luxueux bunker high-tech situé dans les montagnes de l’Altaï, conçu pour assurer une protection en cas de guerre nucléaire», clame-t-il. Selon Page Six, des observateurs ont remarqué de multiples trappes de ventilation dans le terrain entourant ce site, ainsi qu’une ligne à haute tension reliée à une sous-station ultramoderne de 110 kilovolts, suffisante pour alimenter une ville.

La meilleure preuve que la relation entre Vladimir Poutine et Alina Kabaeva est bien réelle vient du dictateur pro-russe, président à vie de la Biélorussie Alexandre Loukachenko, qui a récemment lâché à l’occasion d’un dîner privé: «Le divorce de Poutine est dû au fait qu’Alina a fait pression sur le président.» On n’est jamais aussi bien trahi que par ses amis…

Par Rappaz Christian publié le 4 mai 2022 - 07:44