Canton du Jura
1. Entre vergers, ruisseaux, bosquets et coteaux, Pleujouse, perle de l’Ajoie
A un jet de pierre de Porrentruy, au cœur de La Baroche, commune la plus à l’est de l’Ajoie, idéalement placé sur un piton rocheux, s’élève le château moyenâgeux de Pleujouse. Construit au XIIe siècle, aujourd’hui propriété de l’Association des amis du château, il est le point de départ idéal pour une balade entre vergers, ruisseaux, bosquets et coteaux. Une possible boucle de moins de deux heures de marche via Charmoille et Fregiécourt à guetter pics, sitelles et mésanges qui nichent dans les arbres fruitiers haute tige disséminés le long du parcours. Avec un peu de chance, vous apercevrez, qui sait, une des cigognes qui nichent dans la région. Au retour, vous auriez tort de ne pas faire une halte dans cette demeure féodale pour y déguster la cuisine que vous proposent, du jeudi au dimanche, Catherine, une Ajoulote pur sucre, et Gérard, son Nantais de mari. Depuis plus de vingt ans, le couple Praud a totalement réhabilité le château édifié par les nobles de Pleujouse pour en faire un relais gastronomique apprécié loin à la ronde. Ne manquez pas la damassine issue des vergers qui se trouvent juste en contrebas, à déguster de préférence sur la terrasse du château.
Infos pratiques:
Balade au départ de Pleujouse à 30 minutes en car postal de la gare de Porrentruy. Une randonnée de moins de 2 heures de marche via les hauts du village de Charmoille pour une redescente sur Fregiécourt par Morte Terre jusqu’à Pleujouse et son château.
>> Plus d'informations sur www.chateaudepleujouse.ch
2. De château en château, sur les hauteurs de Delémont
Elles sont, à l’origine, de simples tours destinées, sur les hauteurs de la Birse, à surveiller le passage des voyageurs qui vont et viennent de Delémont, empruntant l’ancienne voie romaine de Pierre-Pertuis. Mais, avec le temps, les chevaliers qui les occupent les transforment en châteaux, l’inférieur et le supérieur de Telsperg rebaptisés bien plus tard de Vorbourg. Si le supérieur n’est plus qu’une ruine, l’inférieur constitue, lui, la base de la chapelle du Vorbourg accolée à la tour carrée Sainte-Anne et au rocher. Un lieu d’autant plus prisé des Delémontains qu’il est complété d’une ferme-auberge à la large terrasse. Je vous propose de partir sur les traces des chevaliers de Telsperg depuis le cœur de Delémont pour traverser la Birse, que l’on remonte en rive droite jusqu’à Bellerive. De là, on bifurque en direction d’un autre château médiéval, celui de Soyhières. L’édifice visité, on retraverse la Birse pour filer à travers le village du même nom avant de monter vers les châteaux de Vorbourg. Depuis la chapelle, la descente vers Delémont ne prend que vingt minutes.
Infos pratiques:
Balade au départ du cœur de Delémont – arrêt de bus «Morépont» à quelques minutes de la gare. Une randonnée en boucle de 2h15 de marche via Soyhières et son château par la rive droite de la Birse pour un retour par les châteaux de Vorbourg, les ruines du supérieur et la chapelle de l’inférieur jusqu’à la vieille ville de Delémont.
>> Plus d'informations sur www.chateaudesoyhieres.ch
Canton de Fribourg
3. Des vignobles du Vully aux remparts de Morat et son château
Il n’a certes jamais servi d’habitation à proprement parler, mais il a toujours été le centre des souverains du lieu. Construit en 1255 par le comte Pierre II de Savoie, le château de Morat est la pièce maîtresse du dispositif de défense de la cité médiévale. C’est de sa cour carrée que le chevalier Adrian 1er de Bubenberg dirigea la résistance au siège des troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui précéda la bataille de Morat proprement dite. Un château qui, trois siècles plus tard, servit de refuge à Napoléon en route pour Berne. Toujours siège de la préfecture, sa cour intérieure accueille aujourd’hui encore les concerts du festival Murten Classics. Je vous propose de partir à la découverte de Morat depuis l’autre rive du lac, à Môtier. Une randonnée à travers les vignobles du Vully jusqu’au canal de la Broye, pour longer ensuite les rives du lac, via Montilier, jusqu’au cœur de la cité médiévale, ses remparts et son fameux château.
Infos pratiques:
Balade au départ de Môtier, dans le Vully fribourgeois, à 20 minutes en train puis en bus de Morat, mais on peut aussi opter pour la traversée en bateau. Une randonnée de 2h30 de marche facile jusqu’à la gare de Morat. Le chemin emprunte les vignobles du Vully pour, depuis Sugiez, longer le lac de Morat via Montilier jusqu’aux remparts de la cité médiévale. Réserver suffisamment de temps pour visiter la vieille ville et ses nombreuses curiosités.
>> Plus d'informations sur www.fribourg.ch
4. Dans la campagne glânoise, en visite chez les Rotavilliens
Pourtant idéalement placé entre les vallées de la Broye et de la Glâne sur son éperon rocheux, le bourg médiéval de Rue, qui accueillait jusqu’à 12 foires par an, a toujours souffert de la concurrence de ses villes voisines de Moudon, Romont et Lucens. Mais c’est aussi paradoxalement ce qui lui a permis de conserver son incroyable authenticité et ce titre qu’il revendique de plus petite ville d’Europe. Une cité dominée par son château du milieu du XIIe siècle, fief savoyard, ravagé par les guerres de Bourgogne, puis prison et préfecture fribourgeoises avant de passer en mains privées, celles des Ferber, pionniers de l’aviation, puis celles des Traber, propriétaires d’Interdiscount. Si cette très belle demeure n’est ouverte au public qu’à de très rares occasions, la visite du bourg qui l’entoure est un ravissement. Avant de le découvrir, nous vous proposons de partir explorer la campagne glânoise environnante, via La Tannerie jusqu’à Promasens et son église, pour remonter jusqu’à Blessens via Gros Essert. De là, retour sur Rue en passant par Gros-Pra.
Infos pratiques:
Balade au départ du bas de Rue, à 35 minutes en transports publics de Lausanne ou de Fribourg. Une randonnée de près de 3 heures de marche essentiellement à plat à travers la campagne glânoise via Promasens, Blessens et retour à Rue. Prendre le temps de visiter le magnifique bourg médiéval et faire le tour du château qui le domine.
>> Plus d'informations sur www.fribourg.ch
Canton de Vaud
5. Chez les Aiglons à travers vignes et châtaigniers
Propriété de la commune d’Aigle depuis 1804, puis tour à tour prison, hôpital, tribunal et, enfin, Musée de la vigne, du vin et de l’étiquette, le château d’Aigle n’est à l’origine qu’une simple tour carrée, on est à la fin du XIIe siècle. Sous l’impulsion des Savoyards, ce poste d’observation construit sur les hauteurs de la colline de la Blonaire afin d’éviter les débordements de la Grande-Eau va devenir un lieu de résidence. Aux guerres de Bourgogne, et pour trois siècles, ce sont les Bernois qui s’en emparent jusqu’à la révolution vaudoise. Je vous propose d’appréhender ce joyau en partant de la gare d’Aigle, une randonnée à travers les vignes, la forêt et les châtaigniers via la Chapelle pour grimper ensuite par le flanc sud sur la colline du Plantour. On atteint alors la combe des Noches jusqu’à Verschiez, pour repartir de là à l’assaut des crêtes du Plantour. De ce point de vue sur les Dents-du-Midi et la plaine du Rhône, il est temps de rejoindre le château proprement dit par les vignes du Prieuré.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare d’Aigle, particulièrement indiquée en période de couleurs automnales. Une randonnée en boucle de 2 h 30 de marche aisée à travers vignes et châtaigniers via la colline du Plantour, Verschiez et redescente au château d’Aigle et son Musée de la vigne, du vin et de l’étiquette. Depuis le château, le retour vers le point de départ se fait via le Cloître et la rue de la Gare.
>> Plus d'informations sur www.chateauaigle.ch
6. A la tour Saint-Martin par le vallon des Vaux
Jusqu’au début du XVIe siècle, c’était un bourg fortifié flanqué d’une puissante forteresse. Fief de la très respectée seigneurerie de Saint-Martin-du-Chêne, le château construit dans le courant du XIIe siècle dominait tout le vallon des Vaux. Détruit par les Bernois lors de l’invasion du Pays de Vaud, il n’en reste aujourd’hui qu’une tour carrée de près de 20 mètres de haut. Mais de son sommet, accessible par un escalier en colimaçon, la vue est magnifique. On atteint ce très beau site depuis Yvonand pour, dès le spectaculaire viaduc de l’autoroute franchi, pénétrer dans les gorges du vallon des Vaux. Une montée le long du ruisseau du même nom et son affluent le Flonzel sous de hautes falaises de molasse, pour déboucher à travers les cultures sur le petit plateau de l’ancien bourg féodal de Saint-Martin-du-Chêne. A deux pas de là, ne pas manquer la visite du temple ovale de Chêne-Pâquier, puis emprunter le pont de pierre du Covet jusqu’à Chavannes-le-Chêne, étape finale de la randonnée.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare d’Yvonand. Une randonnée de 2 heures de marche en montée, le long du ruisseau des Vaux jusqu’au petit plateau de Saint-Martin-du-Chêne et les vestiges de son château. En passant ensuite par Chêne-Pâquier, la promenade se poursuit jusqu’à Chavannes-le-Chêne d’où on peut prendre un car postal pour retourner à Yvonand. Compter 1h30 de plus si vous faites toute la boucle à pied.
>> Plus d'informations sur www.chene-paquier.ch
Canton d'Argovie
7. Sur les terres des von Hallwyl, des douves de l’Aabach aux mystères de Brestenberg
Après avoir traversé le lac de Hallwil, aux confins des terres argoviennes, l’Aabach, affluent de l’Aar, fait une légère courbe avant de filer vers Lenzburg. C’est là que, au XIIIe siècle, la famille von Hallwyl fait construire celui qui reste l’un des plus beaux châteaux à douves de Suisse. Une forteresse répartie sur trois îlots artificiels que l’on visite de mars à novembre. Je vous propose de l’aborder depuis Boniswil par les rives du lac de Hallwil, avant de rejoindre l’Aabach. Le château visité et contourné, la randonnée se poursuit sur l’autre rive du lac jusqu’à la plage de Brestenberg avant de remonter vers le manoir du même nom. Un édifice également construit par la famille von Hallwyl au XVIIe siècle. Une incroyable demeure qui, après avoir été un hôtel de luxe, attend des jours meilleurs depuis plus de quarante ans. Une fois cet étonnant «fantôme» longé, on refait le chemin inverse, via le château de Hallwyl, jusqu’à Boniswil.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare de Boniswil à 40 minutes en train de Zurich. Une randonnée en boucle de 2 heures de marche, d’abord en direction du sud de la localité pour remonter ensuite vers le château de Hallwyl le long de la rive gauche du lac. Hallwyl visité, direction la plage de Brestenberg en rive droite du plan d’eau. De là, retour sur la gare de Boniswil par le même chemin, non sans avoir longé le manoir abandonné de Brestenberg.
>> Plus d'informations sur www.museumaargau.ch
Canton de Genève
8. En remontant la Seymaz et ses marais jusqu’à la Bâtie-Rouelbeau
Elle est d’abord une place forte en bois construite au milieu des marais afin de garantir l’accès au lac Léman aux seigneurs de Faucigny en guerre contre la maison de Savoie. On est en 1318. Vingt ans plus tard, on transforme le site, baptisé Bâtie-Rouelbeau, en château maçonné avec ses tours de garde et ses fossés de protection. Aujourd’hui, sur le promontoire de terre où s’élevait la forteresse, il ne subsiste plus que quelques ruines. Mais le charme du lieu, perdu dans son biotope marécageux, opère toujours. Pour découvrir ce site si particulier, rien de tel que de remonter la Seymaz renaturée à pied depuis la gare ferroviaire de Chêne-Bourg. Le cordon boisé qui borde ses berges naturelles va vous mener jusqu’au marais des Creuses pour soudain partir à main gauche, toujours le long de la Seymaz, en direction du marais de la Touvière qui précède les ruines de l’ancienne forteresse. Du château, on rejoint en quelques minutes de marche l’arrêt de Meinier-Essert.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare ferroviaire de Chêne-Bourg, à moins de 30 minutes en train de la gare Cornavin. Une randonnée de 2h30 de marche facile le long de la Seymaz d’abord en zone urbaine via le Pont Brochet, puis en zone agricole jusqu’au marais des Creuses. Toujours le long des berges de la rivière, on gagne ensuite le marais de la Touvière, puis les ruines du château Rouelbeau. Retour à Cornavin depuis Meinier-Essert en 50 minutes de transports publics.
>> Plus d'informations sur www.meinier.ch
9. Au fief des Lullin en passant par les rives de l’Allondon
A la fin du XVIIe siècle, elle est tout simplement la famille la plus riche de Genève. C’est que les Lullin, car c’est d’eux qu’il s’agit, et leur lignée d’agronomes, de savants et de banquiers ont connu bien des succès dans leurs entreprises. Entre 1720 et 1725, Charles, l’un des fils du négociant en soie Jean-Antoine, fait construire un magnifique château à Choully, sur le point le plus élevé du Mandement. Une très vaste demeure sobrement classique entre cour, parterres et jardins à la française. Une demeure qui accueillit l’impératrice Joséphine de Beauharnais lors de son passage à Genève en 1812. Ce n’est pourtant que de la grille d’entrée que vous pourrez contempler cette propriété qui est toujours la résidence de la famille. Mais avant cela, au départ de Satigny et après avoir traversé le vignoble, vous aurez rejoint la réserve des Grands Bois. De là, en longeant les rives ombragées de l’Allondon jusqu’au Moulin Fabry, le chemin remonte vers Choully, son auberge, son clos et son fameux château. Le retour vers Satigny, chef-lieu de la commune, se fait à pied ou en bus.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare de Satigny à 30 minutes en train de la gare Cornavin. Une randonnée en boucle de près de 3 heures de marche à travers le vignoble du Mandement jusqu’à la réserve des Grands Bois. Puis, de là, le long de l’Allondon jusqu’au Moulin Fabry pour enfin monter à Choully et son fameux château.
>> Plus d'informations sur www.closduchateau.ch
Canton du Tessin
10. Le grand tour du verrou de Bellinzone, ses châteaux, ses murailles
Les Visconti d’abord puis avec plus d’acuité encore les Sforza, au XVIe siècle, ont compris l’importance stratégique du verrou de Bellinzone. Une arête de gneiss, conclusion de la plaine du Pô, d’où l’on peut contrôler l’accès aux cols alpins du Nufenen, du Gothard, du Lukmanier et du San Bernardino. Pas étonnant qu’on y ait alors construit un véritable labyrinthe de murailles flanquées de châteaux. Un ensemble qui constitue tout simplement l’un des plus significatifs témoins de l’architecture de la défense médiévale. Un site d’exception classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000. Au départ de la gare de Bellinzone, on peut en faire le grand tour en deux heures de marche, sans compter bien évidemment les indispensables visites. Par murailles interposées, je vous propose de débuter par Castel Grande, le plus grand des trois châteaux de la forteresse, érigé sur une colline habitée depuis plus de six mille ans. La balade passe ensuite par Montebello pour se poursuivre par Sasso Basso, la troisième citadelle du dispositif, au sud-est de Bellinzone, avant un retour à la gare, sans oublier un passage par le centre de la capitale tessinoise.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare de Bellinzone. Une boucle de 2h de marche d’un château à l’autre, en partie via les murailles – temps de visite des sites non compris – de Castel Grande à Sasso Basso, en passant par Montebello, puis retour à la gare.
>> Plus d'informations sur www.fortezzabellinzona.ch
Canton du Valais
11. A la découverte de Valère et de Tourbillon via le bisse de Clavau
Les plus anciens s’en souviennent peut-être encore. Assis dans l’herbe sous les étoiles entre les deux collines qui surplombent la ville de Sion, nous écoutions fascinés les propos, souvent vifs, échangés entre Valère et Tourbillon. La voix du château de Tourbillon était portée par Serge Reggiani, celle de Valère par François Périer, alors que c’était Madeleine Renaud qui représentait la chapelle de Tous-les-Saints. Une parfaite incarnation de ces monuments de pierre qui, des siècles durant, ont personnifié la délicate imbrication entre pouvoir spirituel et temporel du Valais. Ces deux châteaux édifiés entre le XIIe et le XIIIe siècle, on les a tant vus qu’on croit les connaître par cœur. Il faut pourtant, sans hésiter, prendre le temps de les (re)visiter. Mais avant d’en découvrir les multiples trésors, je vous propose de les apprivoiser de loin depuis le bisse de Clavau qui, en rive droite du Rhône, irrigue le vignoble qui surplombe la capitale valaisanne.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare de Sion. Une randonnée de 2h30 de marche, à travers la vieille ville en direction de Platta pour, via le Vieux-Moulin, rejoindre le bisse de Clavau au cœur du vignoble sédunois jusqu’à la bifurcation du chemin de Clavoz. De là, redescente sur Platta jusqu’à la Majorie, pour grimper d’abord sur la colline de Tourbillon et passer ensuite à la visite de Valère. Puis retour à la gare de Sion.
>> Plus d'informations sur www.musees-valais.ch
12. A l’ombre des tours du «Roi du Simplon», précurseur du commerce mondialisé
L’influence de ses formateurs jésuites n’y est certainement pas étrangère. Toujours est-il que, à 20 ans à peine (on est en 1628), Gaspard Stockalper a déjà totalement intégré que le Simplon, au pied duquel il est né, est capital pour le déplacement des troupes et les activités commerciales. En quelques décennies, s’appuyant sur cette trinité sacrée – Simplon, mercenaires et sel –, il accumule une fortune considérable qu’il investit dans la construction d’un incroyable château baroque aux portes de Brigue. Une énorme construction de quatre étages agrémentée de voûtes, de salles d’apparat, d’une large cour intérieure avec arcades, flanquée de trois tours massives, le tout dans un parc qui évoque les jardins de plaisance des châteaux français. Pour découvrir ce joyau depuis la gare de Brigue, il suffit d’emprunter la Via Stockalper. Avant ou après la visite du château, on poursuit jusqu’à Brei pour filer sur la gauche par les hauteurs de Ried-Brig avant de retrouver Brei et la Via Stockalper pour un retour à Brigue.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare de Brigue. Une randonnée en boucle de moins de 2h30 de marche le long de la Via Stockalper jusqu’à Brei, que l’on quitte sur la gauche pour gagner les hauteurs de Ried-Brig avant de revenir sur Brei pour retrouver la Via Stockalper que l’on redescend jusqu’à la gare de Brigue. A l’aller ou au retour, indispensable visite du château et de ses jardins.
>> Plus d'informations sur www.stockalperstiftung.ch
Canton de Neuchâtel
13. Dans le berceau de l’industrie horlogère, à travers forêts et pâturages
A la fin du XVIIIe siècle, Samuel DuBois, officier mais surtout horloger spécialisé dans les montres de poche, acquiert par mariage un vaste domaine situé sur les hauteurs de la vallée du Locle, au lieu-dit Les Monts. Entre 1780 et 1790, il y fait construire une magnifique demeure patricienne de plus de 20 pièces, entourée d’un vaste parc à l’anglaise. En 1954, la ville du Locle décide d’acquérir cette maison de maître pour y présenter sa magnifique collection horlogère. Le Musée d’horlogerie du Locle est né. Avant de visiter ce haut lieu de l’industrie horlogère des Montagnes neuchâteloises, ses automates, ses pendules et ses montres d’exception, je vous propose de vous plonger dans le décor qui lui sert d’écrin. Depuis la gare du Locle, via le chemin Pillichody, vos pas vous mènent en direction des Grands Monts. Avant d’arriver au chalet du même nom, le sentier file sur la gauche via le chemin des Vieilles Mortes jusqu’au pâturage des Endroits. A travers forêts et prairies en contournant les Grands Monts, par les Planchettes et la route des Monts, vous arrivez au musée.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare du Locle. Une randonnée en boucle de 2h30 de marche à travers forêts et pâturages, sur les hauts de la cité horlogère, via le chemin des Vieilles Mortes, le pâturage des Endroits, en contournant les Grands Monts, pour revenir jusqu’au château des Monts, le Musée d’horlogerie du Locle.
>> Plus d'informations sur www.mhl-monts.ch
14. Bien caché dans un bois touffu, en retrait du Littoral, le château de Gorgier
L’itinéraire qui va nous conduire au château de Gorgier débute à la gare de Gorgier/Saint-Aubin, sur les rives du lac de Neuchâtel. Après avoir traversé le charmant village et ses vignes, on grimpe à travers champs en direction de la ferme du Devens. Une première sentinelle nous attend: un menhir réduit par la main de l’homme. Un monument druidique visiblement en relation avec les autres mégalithes qu’on va croiser en pénétrant dans la forêt du Devens. A la sortie de ce monde enchanté, la randonnée emprunte la Vy d’Etra pour filer en direction de la ferme avant d’arriver au château de Gorgier. Presque en marge de l’actuelle Béroche, cette résidence, dont les origines remontent au XIIe siècle, constitue aujourd’hui un ensemble habitable de 1400 m2 pour 23 pièces, avec pont-levis, porte néogothique, terrasse néo-Renaissance, au cœur d’un admirable parc de 4 hectares. Un site d’exception, en mains privées que, à défaut de pouvoir visiter, on admire sous toutes ses coutures en le contournant avant de regagner le très beau village de Gorgier.
Infos pratiques:
Balade au départ de la gare de Gorgier/Saint-Aubin. Une randonnée de 2h15 de marche sur les hauteurs de Gorgier en direction de la forêt du Devens et ses menhirs, pour revenir via la Vy d’Etra vers la ferme puis le château de Gorgier. Un ensemble que l’on contourne pour revenir, par la rue du Château, vers le village du Littoral neuchâtelois.
>> Plus d'informations sur www.lagrandeberoche.ch
Canton des Grisons
15. Au cœur de la Basse-Engadine, dans un château moyenâgeux devenu centre d’art contemporain
Emblème absolu des Grisons, le château de Tarasp contrôle la vallée de l’Inn depuis le XIe siècle déjà. A un jet de pierre de la station de Scuol, qu’on rejoint en moins de deux heures de train depuis Coire en traversant le tunnel de la Vereina, l’illustre château fort peut être le point de départ ou d’arrivée de nombreuses randonnées. Parmi elles, je vous propose une boucle facile d’à peine deux heures de marche qui commence par longer le lac de Tarasp pour poursuivre ensuite à travers pâturages et forêts, pour revenir à Fontana, au pied de la forteresse. Le choix idéal pour consacrer suffisamment de temps à la découverte du jour, le château proprement dit et sa chapelle mais aussi la Sunset Tower qui le nargue. A mi-chemin entre la sculpture et l’architecture, cette petite tour en béton aux escaliers vertigineux est l’œuvre du peintre, designer, sculpteur et architecte Not Vital. Originaire du village voisin de Sent, c’est lui qui a racheté, voilà huit ans, le fameux château moyenâgeux de Tarasp pour le transformer en musée d’art contemporain. De passage dans la région, ne manquez pas de faire halte à Sent, pour visiter le Parkin, un large espace en plein air peuplé des œuvres de l’artiste aux multiples talents.
Infos pratiques:
Balade au départ de Tarasp, à 2h30 en train puis bus de Coire. Une boucle de moins de 2 heures de marche autour du lac et du château, visitable tous les jours sur inscription.
>> Plus d'informations sur www.notvital.ch