Roger Federer: retour en images sur un destin de légende
La photographe Corinne Dubreuil a suivi le meilleur joueur de tous les temps depuis le début de sa carrière internationale, sur les grands tournois du monde. Retour en images sur des moments forts, intimes, historiques.

Avec le trophée de Roland-Garros. 7 juin 2009, Paris, finale de Roland-Garros, Roger bat Robin Söderling, en 3 sets. «Cette larme sur la joue de Roger, je l’ai tout de suite vue. L’émotion était palpable dans le stade. Au moment où l’hymne suisse a retenti, Roger a craqué. Faire des photos à ce moment si intense n’était pas évident pour moi. Mais cette image est belle.»
C.DUBREUIL
Avec le trophée de Roland-Garros. 7 juin 2009, Paris, finale de Roland-Garros, Roger bat Robin Söderling, en 3 sets. «Cette larme sur la joue de Roger, je l’ai tout de suite vue. L’émotion était palpable dans le stade. Au moment où l’hymne suisse a retenti, Roger a craqué. Faire des photos à ce moment si intense n’était pas évident pour moi. Mais cette image est belle.»
C.DUBREUIL
Victoire sur l’herbe. 8 juillet 2012, Londres, finale de Wimbledon. Roger s’impose face à Andy Murray, en 4 sets. «L’instant de la délivrance. Roger n’avait plus gagné en Grand Chelem depuis l’Open d’Australie 2010. Je me souviens très bien de cet instant: j’appréhendais qu’il ne s’écroule derrière le filet. Techniquement, en photo, il est assez compliqué de réussir la mise au point (le focus) dès lors qu’il existe un obstacle entre l’appareil et le joueur. Je me suis concentrée sur la balle de match et j’étais contente du résultat.»
C.DUBREUIL
Victoire sur l’herbe. 8 juillet 2012, Londres, finale de Wimbledon. Roger s’impose face à Andy Murray, en 4 sets. «L’instant de la délivrance. Roger n’avait plus gagné en Grand Chelem depuis l’Open d’Australie 2010. Je me souviens très bien de cet instant: j’appréhendais qu’il ne s’écroule derrière le filet. Techniquement, en photo, il est assez compliqué de réussir la mise au point (le focus) dès lors qu’il existe un obstacle entre l’appareil et le joueur. Je me suis concentrée sur la balle de match et j’étais contente du résultat.»
C.DUBREUIL
Les larmes de l’open d’Australie 2018. 28 janvier 2018, Melbourne, finale de l’Open d’Australie. Roger bat Marin Cilic, en 5 sets.«J’ai vu Roger pleurer quelquefois sur un court. De déception ou de joie. Dans le stade, l’ovation de la foule lors de cette remise des prix a été énorme. De là où j’étais, assise au premier rang sur le terrain, j’étais gênée par le micro sur le podium. Pour ne pas manquer cette scène, il a fallu que je change très vite de place pour mieux voir ses larmes.»
Corinne Dubreuil
Les larmes de l’open d’Australie 2018. 28 janvier 2018, Melbourne, finale de l’Open d’Australie. Roger bat Marin Cilic, en 5 sets.«J’ai vu Roger pleurer quelquefois sur un court. De déception ou de joie. Dans le stade, l’ovation de la foule lors de cette remise des prix a été énorme. De là où j’étais, assise au premier rang sur le terrain, j’étais gênée par le micro sur le podium. Pour ne pas manquer cette scène, il a fallu que je change très vite de place pour mieux voir ses larmes.»
Corinne Dubreuil
6 juillet 2016, Londres, Wimbledon. Quart de finale face à Cilic. «La proximité du public sur le central de Wimbledon permet ce genre d’image colorée, où le joueur se détache bien. Le fait d’être assis au niveau du gazon donne une perspective propre à ce tournoi. La gestuelle de Federer au service se reconnaît entre mille.»
© Corinne Dubreuil
6 juillet 2016, Londres, Wimbledon. Quart de finale face à Cilic. «La proximité du public sur le central de Wimbledon permet ce genre d’image colorée, où le joueur se détache bien. Le fait d’être assis au niveau du gazon donne une perspective propre à ce tournoi. La gestuelle de Federer au service se reconnaît entre mille.»
© Corinne Dubreuil
1er juillet 2007, Londres, Wimbledon. «Je me souviens parfaitement du moment où j’ai immortalisé cette scène. Nous sommes à Aorangi Park, le Middle Sunday. Roger s’entraîne quand, d’un coup, il effectue une course incroyable. Dans son élan, il va s’accrocher au sommet de la bâche. Une photo surprenante et amusante.»
© Corinne Dubreuil
1er juillet 2007, Londres, Wimbledon. «Je me souviens parfaitement du moment où j’ai immortalisé cette scène. Nous sommes à Aorangi Park, le Middle Sunday. Roger s’entraîne quand, d’un coup, il effectue une course incroyable. Dans son élan, il va s’accrocher au sommet de la bâche. Une photo surprenante et amusante.»
© Corinne Dubreuil
11 septembre 2010, New York, US Open. Roger s’incline en 5 sets face à Novak Djokovic en demi-finale. «Cette lumière magnifique associée à ce geste parfait donne une image très esthétique. Avant qu’il n’y ait un toit sur le central de l’US Open, les lumières de fin de journée, là-bas, étaient parmi les plus belles du circuit. Avec la position, la préparation, le contre-jour et l’ombre, le timing est excellent!»
C.DUBREUIL
11 septembre 2010, New York, US Open. Roger s’incline en 5 sets face à Novak Djokovic en demi-finale. «Cette lumière magnifique associée à ce geste parfait donne une image très esthétique. Avant qu’il n’y ait un toit sur le central de l’US Open, les lumières de fin de journée, là-bas, étaient parmi les plus belles du circuit. Avec la position, la préparation, le contre-jour et l’ombre, le timing est excellent!»
C.DUBREUIL
2 juin 2006, Paris, Roland-Garros, probablement lors de son deuxième tour contre Alejandro Falla.«En photo, c’est souvent une histoire de lumière. Pour moi, elle est certainement le paramètre le plus important dans mon travail. Ainsi que la connaissance de ce que l’on photographie. Maîtriser la lumière et son sujet permet de trouver la position idéale. Cette fin de revers de Roger en est pour moi un bel exemple.»
© Corinne Dubreuil
2 juin 2006, Paris, Roland-Garros, probablement lors de son deuxième tour contre Alejandro Falla.«En photo, c’est souvent une histoire de lumière. Pour moi, elle est certainement le paramètre le plus important dans mon travail. Ainsi que la connaissance de ce que l’on photographie. Maîtriser la lumière et son sujet permet de trouver la position idéale. Cette fin de revers de Roger en est pour moi un bel exemple.»
© Corinne Dubreuil
3 avril 2009, Key Biscayne. Roger s’incline en 3 sets face à Djokovic, en demi-finale. «Dans mon souvenir, c’est la seule et unique fois en vingt ans que j’ai vu Roger casser une raquette. Mais ce n’était pas à moitié! Après avoir mené un set à rien, il s’est laissé embarquer par Djokovic dans un match où, pour une fois, il a perdu le contrôle de ses nerfs.»
C.DUBREUIL
3 avril 2009, Key Biscayne. Roger s’incline en 3 sets face à Djokovic, en demi-finale. «Dans mon souvenir, c’est la seule et unique fois en vingt ans que j’ai vu Roger casser une raquette. Mais ce n’était pas à moitié! Après avoir mené un set à rien, il s’est laissé embarquer par Djokovic dans un match où, pour une fois, il a perdu le contrôle de ses nerfs.»
C.DUBREUIL
Avec Söderling, avant la finale. 7 juin 2009, Paris, Roland-Garros. Une minute avant de pénétrer sur le central, pour affronter le Suédois. «A chaque fois que je vois cette photo, je vois ce regard. Celui d’un joueur déterminé. Les joueurs se positionnent dans ce vestibule avant de pénétrer sur le central. Ils se concentrent, aperçoivent la foule et entendent les premières clameurs.»
© Corinne Dubreuil
Avec Söderling, avant la finale. 7 juin 2009, Paris, Roland-Garros. Une minute avant de pénétrer sur le central, pour affronter le Suédois. «A chaque fois que je vois cette photo, je vois ce regard. Celui d’un joueur déterminé. Les joueurs se positionnent dans ce vestibule avant de pénétrer sur le central. Ils se concentrent, aperçoivent la foule et entendent les premières clameurs.»
© Corinne Dubreuil
Tour d’honneur en finale de coupe davis23 novembre 2014, Lille. La Suisse bat la France. «L’expression de Roger sur cette photo est extraordinaire! Elle dit tout du bonheur qui est le sien à ce moment. On dirait un gamin à qui on a volé son jouet!»
Corinne Dubreuil
Tour d’honneur en finale de coupe davis23 novembre 2014, Lille. La Suisse bat la France. «L’expression de Roger sur cette photo est extraordinaire! Elle dit tout du bonheur qui est le sien à ce moment. On dirait un gamin à qui on a volé son jouet!»
Corinne Dubreuil
«C’est à Miami, le 29 mars 2004, qu’a eu lieu leur premier match, remporté par Rafa. Le début d’une longue histoire qui marquera le tennis. Depuis, ils ne se sont plus quittés.
© Corinne Dubreuil
«C’est à Miami, le 29 mars 2004, qu’a eu lieu leur premier match, remporté par Rafa. Le début d’une longue histoire qui marquera le tennis. Depuis, ils ne se sont plus quittés.
© Corinne Dubreuil
La photo des deux joueurs lors de leur finale à Roland-Garros (en h.), le 5 juin 2011, exprime beaucoup de choses. Le respect. L’amitié. C’est une de mes préférées, car elle résume tout.
C.DUBREUIL
La photo des deux joueurs lors de leur finale à Roland-Garros (en h.), le 5 juin 2011, exprime beaucoup de choses. Le respect. L’amitié. C’est une de mes préférées, car elle résume tout.
C.DUBREUIL
Avec des finales incroyables, comme celle de Wimbledon, terminée dans la pénombre le 6 juillet 2008 au terme d’un match fabuleux, perdu par Roger.
© Corinne Dubreuil
Avec des finales incroyables, comme celle de Wimbledon, terminée dans la pénombre le 6 juillet 2008 au terme d’un match fabuleux, perdu par Roger.
© Corinne Dubreuil
Le 24 août 2013, lors du Kid’s Day à l’US Open (à dr.), on comptait 45 Grands Chelems entre Serena, Roger et Rafa. Trois champions hors norme. Je ne pense pas qu’à l’avenir nous pourrons faire une photo équivalente, avec autant de titres, pour de nouveaux joueurs.»
Corinne Dubreuil
Le 24 août 2013, lors du Kid’s Day à l’US Open (à dr.), on comptait 45 Grands Chelems entre Serena, Roger et Rafa. Trois champions hors norme. Je ne pense pas qu’à l’avenir nous pourrons faire une photo équivalente, avec autant de titres, pour de nouveaux joueurs.»
Corinne Dubreuil
28 janvier 2018, Melbourne, Open d’Australie, après la finale. «Son vingtième trophée en Grand Chelem! Deux ans d’affilée à soulever le trophée australien. J’aime cette photo, car l’instant est furtif. Il exprime bien le bonheur de Roger.»
Corinne Dubreuil
28 janvier 2018, Melbourne, Open d’Australie, après la finale. «Son vingtième trophée en Grand Chelem! Deux ans d’affilée à soulever le trophée australien. J’aime cette photo, car l’instant est furtif. Il exprime bien le bonheur de Roger.»
Corinne Dubreuil
BNP Paribas Masters, Paris, novembre 2009. «Pendant le Masters 1000 parisien, les joueurs entrent en musique sur le terrain, la salle est plongée dans le noir. Je me suis positionnée pour avoir la silhouette de Roger au plus près du joueur. Il en est sorti deux bonnes images et une très bonne, celle-ci. La probabilité que la lumière passe juste sur la main de Roger était mince. C’est une photo emblématique. Elle va parfaitement avec le personnage. Impérial.»
C.DUBREUIL
BNP Paribas Masters, Paris, novembre 2009. «Pendant le Masters 1000 parisien, les joueurs entrent en musique sur le terrain, la salle est plongée dans le noir. Je me suis positionnée pour avoir la silhouette de Roger au plus près du joueur. Il en est sorti deux bonnes images et une très bonne, celle-ci. La probabilité que la lumière passe juste sur la main de Roger était mince. C’est une photo emblématique. Elle va parfaitement avec le personnage. Impérial.»
C.DUBREUIL
29 août 2007, New York, US Open.«Une photo qu’on ne pourra plus faire. Désormais équipé d’un toit, le central de Flushing Meadows n’offre plus cette vue fantastique sur Manhattan. Ce soir-là, à un changement de côté, une image de Roger avec son trophée de l’année précédente est projetée sur l’écran.»
© Corinne Dubreuil
29 août 2007, New York, US Open.«Une photo qu’on ne pourra plus faire. Désormais équipé d’un toit, le central de Flushing Meadows n’offre plus cette vue fantastique sur Manhattan. Ce soir-là, à un changement de côté, une image de Roger avec son trophée de l’année précédente est projetée sur l’écran.»
© Corinne Dubreuil
16 juillet 2017, après la finale. «Roger vient de remporter son huitième titre. Le protocole impose tout un circuit au vainqueur. Après avoir serré des mains, Roger s’avance au balcon pour présenter son trophée aux centaines de fans, un joyeux moment de communion. Il faut être rapide pour ne pas manquer cet instant, car moins de cinq minutes s’écoulent entre le terrain et le balcon. J’avais préparé le cadrage de mon image et, coup de pouce d’un collègue photographe, je récupère un éclair de flash qui fait toute la différence.»
© Corinne Dubreuil
16 juillet 2017, après la finale. «Roger vient de remporter son huitième titre. Le protocole impose tout un circuit au vainqueur. Après avoir serré des mains, Roger s’avance au balcon pour présenter son trophée aux centaines de fans, un joyeux moment de communion. Il faut être rapide pour ne pas manquer cet instant, car moins de cinq minutes s’écoulent entre le terrain et le balcon. J’avais préparé le cadrage de mon image et, coup de pouce d’un collègue photographe, je récupère un éclair de flash qui fait toute la différence.»
© Corinne Dubreuil